Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques, de l’Assainissement et de la Sécurité alimentaire a organisé, le mercredi 21 octobre 2015 à Ouagadougou, un atelier de formation des acteurs en matière d’entretien et de surveillance des barrages. Ce, en vue de lutter efficacement contre la dégradation des barrages dans un contexte de changements climatiques croissants.
La question de mobilisation des ressources en eau constitue un souci constant au « pays des Hommes intègres ». Fort de ce constat, le ministère en charge de la gestion des ressources hydrauliques a organisé, le mercredi 21 octobre 2015 à Ouagadougou, un atelier de formation afin de renforcer les capacités des bénéficiaires en matière d’entretien et de surveillance des barrages dans un contexte de changements climatiques croissants. Ainsi trois jours durant, le travail des participants va, entres autres, s’articuler sur : les effets des changements climatiques sur les barrages, la bonne gouvernance dans la gestion des barrages, les méthodes de surveillance et d’entretien courants des barrages, l’identification des anomalies de fonctionnement et de dégradation des barrages.
Le président du comité national des barrages du Burkina, Adama Nombré a souligné que sa structure a pour rôle de développer des savoir-faire collectifs dans le domaine des barrages. Et de relever que le taux d’équipement du Burkina est de l’ordre de 350 m3 par tête d’habitant et par an que l’on peut capturer dans les réservoirs comparativement à celui de l’Amérique du Nord qui est de 600m3 par tête de personne et par an. Pour le représentant du Secrétaire général (SG) du ministère en charge des ressources hydrauliques, André P. Nonguierma, face à cette préoccupation, une synergie d’actions des différents acteurs intervenant dans ce domaine s’avère indispensable. Mieux, l’outillage de ces acteurs de moyens de suivi et d’entretien de ces ouvrages est opportun afin de rendre les actions de chacun plus efficaces et efficientes.
Emmanuel BICABA
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