Pour ses (nombreux) détracteurs, c’est un petit miracle. Pour ses partisans, une issue logique. Issa Hayatou (69 ans) est à ce jour l’un des rares responsables de la Fifa à ne pas avoir été emporté par la tornade anticorruption qui balaie la Fifa depuis quatre mois.
Le Camerounais n’a en effet été inquiété ni par la justice américaine, ni par la justice suisse, ni par la commission d’éthique de la Fifa, celle-là même qui a provisoirement suspendu Michel Platini et Sepp Blatter. « Pourquoi le serait-il puisqu’il n’a rien à se reprocher ? » s’étonne un de ses proches collaborateurs à la Confédération africaine de football (CAF), qu’il préside depuis vingt-huit ans. « Avec tout ce qui se passe actuellement à la Fifa, pensez-vous vraiment qu’il n’aurait pas été cité s’il avait des choses à se reprocher ? C’est bien la preuve qu’il est clean », renchérit l’un de ses amis. Le nouveau président intérimaire traîne pourtant quelques encombrantes casseroles.
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