Alain Jean Claude Zagré, le nouveau ministre délégué chargé de la Sécurité, a été officiellement installé dans ses fonctions ce mardi 20 octobre 2015 par Alain Thierry Ouattara, le secrétaire général du gouvernement. Au centre de ses préoccupations majeures, la sécurisation du processus électoral, la sécurité des personnes et des biens, la lutte contre le grand banditisme et le terrorisme et enfin le renforcement des dispositifs et des actions en matière de sûreté de l’Etat et d’appui aux institutions de la république.
Nommé le 15 octobre 2015 à la tête du ministère de la Sécurité, Alain Jean Claude Zagré était jusque-là chef de cabinet du président du Faso. Le nouveau ministre a exhorté ses collaborateurs au devoir et à resserrer les rangs derrière lui pour le succès de la mission à lui confiée.
C’est à l’issue de cette allocution que Alain Zagré a été officiellement installé dans ses nouvelles fonctions de ministre délégué à la Sécurité auprès du président du Faso. Une nomination qui constitue, pour le patron de la sécurité des Burkinabè, « un appel au sacerdoce au regard du contexte actuel marqué par le travail visant à asseoir le pays sur les bases d’une démocratie véritable, gage d’un développement durable ».
Et pour atteindre cet objectif, M. Zagré demande l’accompagnement du personnel de son ministère et de la population à travers la participation communautaire à la lutte contre l’insécurité par la promotion de la police de proximité. « Nous devons mener ensemble et surtout gagner ensemble. Alors, bravo ! Bravo, mais nous ne devons pas baisser la garde, car l’ennemi et les forces du mal n’ont pas dit leur dernier mot », a dit le ministre Zagré à ses troupes.
« La récente attaque de la brigade de gendarmerie de Samorogouan, l’enlèvement de l’expatrié européen dans le Nord de notre pays et les attaques multiples sur nos axes routiers, sont autant d’évènements qui achèvent de convaincre que la sécurité est un gage du développement et qu’elle doit retrouver toute sa place dans toutes les politiques de promotion des droits humains », a ajouté le ministre Zagré.
Abel AZONHANDE