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L’Observateur N° 8365 du 2/5/2013

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Cité des forces vives de Koudougou : Les trois présumés "dealers" entre quatre murs
Publié le jeudi 2 mai 2013   |  L’Observateur




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Le 4 avril 2013, le gouverneur du Centre-Ouest, Pascal Komyaba Sawadogo, animait une conférence de presse autour d’un sujet burlesque : la vente illicite de parcelles à la cité des forces vives de Koudougou. Des propos du gouverneur et des témoignages des victimes, l’identité de trois auteurs présumés de cette vente illicite en ressortait : Alassan Kaboré, directeur régional de l’habitat et de l’urbanisme, Abdoulaye Zongo et Issa Borro, tous deux agents de la DRHU-CO. Depuis quelques jours, ces trois présumés "dealers" sont au frais à la Maison d’arrêt et de correction.

Abdoulaye Zongo, Issa Borro et Alassan Kaboré ont été appréhendés et sont actuellement à la Maison d’arrêt et de correction de Koudougou. Après la conférence de presse du gouverneur, qui a mis à nu leur "deal" dans la cité des forces vives, l’on savait que des arrestations allaient s’opérer pour élucider cette situation. Situation dans laquelle de nombreux citoyens ont perdu des dizaines de millions de francs CFA. Selon nos informations, Issa Borro et Abdoulaye Zongo avaient pris la poudre d’escampette. Leurs numéros de téléphones n'étaient plus actifs. Qu’à cela ne tienne, la gendarmerie, en charge de l’enquête, a pu mettre la main sur eux. Abdoulaye Zongo aurait été épinglé lors de sa tentative de vendre un de ces biens en vue sûrement d’avoir de l’argent liquide pour, peut-être, quitter le pays.

En ce qui concerne Alassan Kaboré, ex-directeur régional de l’urbanisme et l’habitat, les pandores ont patienté jusqu’à ce qu’il fasse sa passation de service avec son remplaçant. C’est juste quelques minutes après cet acte qu’il aurait été arrêté et conduit par la suite à la Maison d’arrêt et de correction de Koudougou. Les enquêtes et les auditions se poursuivent au niveau de la gendarmerie. Avant-hier mardi, nos tentatives de joindre le procureur (en déplacement) sont restées vaines. Le juge d’instruction, quant à lui, n’a pas voulu piper mot, tenu qu’il est par le secret de l’instruction.

Cyrille Zoma

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