Le Centre national de la propriété industrielle a organisé, le mardi 20 octobre 2015 à Ouagadougou, un atelier de restitution des technologies innovantes à l’intention des Petites et moyennes entreprises ainsi que les Petites et moyennes industries (PME/PMI) de l’agro-alimentation.
L’agriculture constitue l’un des maillons importants dans le développement du Burkina Faso. Cependant, le niveau de transformation nationale des produits agricoles est relativement faible. L’une des raisons de cette faiblesse est l’insuffisance d’innovation technologie des industries agro-alimentaires. Et c’est pour sensibiliser les promoteurs de l’agro-business l’importance de la propriété industrielle dans la veille technologique, d’une part, et, de faire une restitution de la campagne de pré-diagnostic sur les technologies innovantes, que le Centre national de propriété intellectuelle (CNPI) a initié un atelier de restitution le mardi 20 octobre 2015. Cette rencontre vise selon le secrétaire général du Ministère de l’Industrie, du Commerce et Artisanat (MICA), Sibiri Sanou, à créer un cadre d’échange direct entre industriels et structures de recherche, d’invention et d’innovation conformément aux recommandations des membres du réseau de compétence et de partenariat technique. Il a indiqué que seulement 2% du Produit intérieur brut (PIB) burkinabè en 2009 a été injecté dans la recherche-développement. « Une telle situation limite fortement la compétitivité des produits et services agro-alimentaires nationaux sur le marché national et international », a-t-il souligné. Il a saisi l’occasion pour remercier l’ensemble des acteurs qui œuvrent à faire de la propriété industrielle, un levier de croissance économique et de développement inclusif du Burkina Faso. Selon un rapport d’étude menée par le Centre d’analyse des politiques économiques et sociales (CAPES), bon nombre d’entreprises burkinabè ne sont pas au rendez-vous de l’innovation perpétuelle, notamment technologique. C’est pourquoi le CNPI, dans le cadre de son programme d’activités 2015 a décidé de mettre à la disposition des entreprises burkinabè, notamment celles évoluant dans le domaine agro-alimentaire, des technologies innovantes libres d’exploitation pour contribuer à la promotion de l’innovation technologique au « pays des Hommes intègres ».
Donald Wendpouiré NIKIEMA
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