Le nouveau ministre délégué chargé de la Sécurité au Burkina Faso, Alain Jean-Claude Zagré, veut faire de la sécurisation du processus électoral, une de ses priorités, a-t-il dit lors de sa prise officielle de fonction, mardi soir à Ouagadougou.
Selon le ministre Zagré, les priorités du département de la sécurité resteront liées à l’accompagnement au plan sécuritaire que nécessite la mise œuvre de la feuille de route de la Transition au Burkina.
Il a cité comme premier point, "la sécurisation du processus électoral pour garantir la tenue d’élections apaisées, transparentes et crédibles à travers l’appui à la commission de sécurisation des élections déjà opérationnelle".
Le second point évoqué par le nouveau ministre est "la sécurité des personnes et des biens, la lutte contre le grand banditisme et le terrorisme’’, tandis que le 3e point a trait au ‘’renforcement des dispositifs et des actions en matière de sûreté de l’Etat et d’appui aux institutions de la république".
Dans son discours d’installation, le ministre entrant a aussi évoqué la récente attaque de la brigade de gendarmerie de Samorogouan (ouest du Burkina), l’enlèvement de l’expatrié européen dans le Nord du pays, ainsi que les multiples attaques sur les axes routiers.
De l’avis du nouveau ministre, il s’agit "d’autant d’évènements très graves qui menacent la sécurité des personnes et des biens et la sûreté de l’Etat, et qui hypothèquent gravement le développement et la démocratie dans notre pays".
Nommé le 15 octobre dernier, Alain Jean-Claude Zagré était précédemment, le chef de cabinet du président de la Transition, Michel Kafando, depuis le 21 janvier 2015.
Le nouveau ministre a été officiellement ce mardi après-midi, par le secrétaire général du gouvernement Alain Thierry Jean-Baptiste Ouattara.
Il remplace à ce poste, le colonel Sidi Paré, limogé le 25 septembre dernier pour avoir soutenu le coup d’Etat manqué, perpétré par le général Gilbert Diendéré.
ALK/od/APA