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Sidwaya N° 7407 du 30/4/2013

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Ministère de la culture et du tourisme : Le plan d’actions 2013-2015 adopté
Publié le jeudi 2 mai 2013   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
Le ministre de la Culture et du Tourisme, Baba Hama


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La cité du cavalier rouge(Koudougou) a abrité, vendredi 26 avril 2013, la 1re session du CASEM 2013 du Ministère de la culture et du tourisme, sur le thème « Bilan et perspectives des politiques nationales de la culture et du tourisme ».

Les membres statutaires du Ministère de la culture et du tourisme se sont penchés au cours de la 1re session du CASEM 2013 de leur département sur le programme d’activités 2013, l’adoption du projet de plan d’action, 2013-2015 des politiques sectorielles et enfin, le pilotage et le soutien des services du ministère. Pour chacun des points, plusieurs composantes ont été programmées pour permettre d’atteindre des objectifs fixés. Dans le domaine de la culture, par exemple, il s’agit, par la mise en œuvre de ces composantes, de promouvoir la diversité culturelle, la créativité et l’entreprenariat, en vue de l’épanouissement social et économique des populations. En ce qui concerne le tourisme, la question est d’améliorer l’attractivité touristique du Burkina Faso. Quant au volet des services, l’objectif est de renforcer les capacités institutionnelles et organisationnelles du ministère.
S’agissant de la mise en œuvre du plan d’action des politiques sectorielles, de façon concrète, elle se fera suivant une programmation triennale. Le plan d’action définit les ressources nécessaires à mobiliser dans un cadre temporel glissant de trois ans et contribuera à assurer l’atteinte des objectifs. Il est également ressorti que cette mise en œuvre s’appuiera sur une approche participative impliquant l’Etat, les collectivités, les acteurs non étatiques, les communautés et les partenaires techniques et financiers. En outre, elle reposera sur les principes de complémentarité et de subsidiarité, en créant une synergie d’action pour permettre une meilleure conjugaison des efforts de l’ensemble des acteurs sectoriels, afin de promouvoir le développement culturel et touristique du Burkina Faso. D’où l’importance pour ce CASEM d’avoir défini de façon claire et concise, le rôle de chaque acteur. Les organes de la mise en œuvre ne sont autres, que les conseils nationaux de la culture et du tourisme, le comité de pilotage des deux politiques et le secrétariat technique.

Si la programmation financière des actions et des activités entre 2013 et 2015 s’élève à environ 37 milliards de FCFA, les projets et programmes prioritaires SCADD du ministère qui en sont une partie intégrante, font un total général de 4,5 milliards de nos francs. On peut citer au titre des priorités, par exemple, le projet de renforcement de l’attraction touristique du site de Loropeni, la réhabilitation et la construction des campements, relais et réceptifs touristiques de Kompienga, Arly, Gorom-Gorom, Karfiguela, Laongo et l’acquisition de groupes électrogènes, le programme de développement des entreprises culturelles, celui des industries touristiques, etc. Mais, il faut retenir que c’est une enveloppe d’un peu plus de 7 milliards de FCFA qu’il faut pour la mise en œuvre du programme d’activités 2013 dont 240 millions pour les priorités.

Le secrétaire général de la région du Centre-Ouest, Laurent Lamine Traoré, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, a exhorté à une participation active des membres du CASEM, toute chose qui leur permettra, a-t-il dit, de s’approprier les projets et programmes dont la bonne mise en œuvre aura certainement beaucoup de retombées au profit des populations. Il a salué le soutien constant et l’engagement des partenaires des secteurs de la culture et du tourisme, ainsi que la contribution positive des acteurs de la société civile.

Pascal Y. BAKO

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