La guerre est finie, que la guerre commence ! Les Maliens ont peur. Les armes ne crépitent plus, mais une autre menace est là qui plane comme l’épée de Damoclès et qui semble silencieuse et plus dangereuse que la guerre ouverte. La preuve en a été donnée, pas par des tueries, Al hamdoulillah, mais par le démantèlement d’une cellule de MUJAO à Bamako. La première réaction, puisque l’on savait que ces « Fous de Dieu » n’abdiqueraient pas aussi facilement c’est que l’on les retrouve jusqu’à Bamako. C’est vrai qu’ils avaient prévenu qu’ils investiraient même toute l’Afrique de l’Ouest, mais ce démantèlement vient rappeler la réalité de la menace. Ces gens-là ont pu se fondre dans les populations et c’est ce qui risque de compliquer la traque. Ils se convertissent en maîtres coraniques, employés de commerce, mécaniciens, etc. Ils sont partout et l’on ne sait plus qui est l’un des leurs et qui ne l’est pas. La vigilance doit donc être de mise. Et les populations doivent dénoncer et refuser de faire équipe avec ces islamistes. Pourvu que les populations choisissent leur camp et choisissent le bon, c’est-à-dire le camp des justes, celui de ceux qui devront suivre, poursuivre, rattraper et mettre hors d’état de nuire ces gens qui n’ont rien compris du message religieux. Le problème avec la collaboration des populations pourrait se situer au niveau de leurs conditions socio-économiques qui les rendent vulnérables. S’il y a une proposition concrète, il faudrait que les populations refusent la complicité des djihadistes, acceptent de les dénoncer afin que le Mali soit purifié de cette mauvaise graine de « musulmans » sans foi. C’est donc un nouveau front de la lutte anti-terrorisme qui est ouvert et les forces de sécurité ont l’obligation de gagner le combat. Elles peuvent le faire, car elles en ont donné une première preuve et elles peuvent en fournir d’autres. Déjà, elles sont à féliciter et à encourager pour cette opération réussie. L’action est à poursuivre et à étendre sur tout le territoire, car rien ne prouve que le réseau démantelé à Bamako est le seul. Il y en a certainement d’autres. Et il faut traquer tous les djihadistes, les alpaguer et les convertir à l’islam, en tout cas, les mettre hors d’état de nuire. Par ailleurs, le Mali étant infesté par l’odeur nauséabonde de ces apostats, ces mécréants qui s’ignorent, ceux-là qui pensent que le paradis est à l’ombre des épées, il faut un travail de fond des leaders religieux. Certainement que des jeunes ont été endoctrinés. Il faut donc une sensibilisation de la part des leaders communautaires afin de ramener sur le droit chemin ceux qui seraient tentés de suivre ces égarés d’islamistes. C’est donc une véritable opération de salubrité publique qui s’impose. Pourvu aussi que cette chasse aux terroristes ne donne pas lieu à des règlements de compte entre populations. L’ennemi commun est immatriculé djihadiste, il est là, partout , menaçant. Pour lui, le cannibalisme est halal. Il doit donc être recherché et anéanti. Voilà pourquoi l’on ne doit pas baisser la garde.
