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Sidwaya N° 7407 du 30/4/2013

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Jazz à Ouaga 2013 : Agréable cérémonie d’ouverture avec Ba Cissoko
Publié le lundi 29 avril 2013   |  Sidwaya




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L’ouverture de la 21e édition du Festival Jazz à Ouaga a tenu, le vendredi 26 avril 2013, à l’Institut français, toutes ses promesses avec, en prestation, le groupe guinéen, Ba Cissoko.

Pour l’allumage des projecteurs sur le Festival Jazz à Ouaga, la salle du grand Méliès de l’Institut français n’a pas, malgré les efforts des organisateurs, pu contenir le nombreux public. Au- delà de la notoriété du festival, l’affiche de cette première nuit de jazz était aussi de taille avec le groupe guinéen (Conakry) Ba Cissoko. Comme à l’accoutumée, un cérémonial d’ouverture a, avant le spectacle, permis au directeur de l’Institut français de Ouagadougou, Alain Millot, de souhaiter la bienvenue au public et aux invités. Puis le président de l’association Jazz à Ouaga, Abdoulaye Diallo, s’est réjoui de la dimension internationale acquise par le festival, ajoutant « Jazz à Ouaga se contente de donner la meilleure place aux talents et le plus grand bonheur musical à son public. Il conduit aujourd’hui, une réflexion en direction de la fusion des genres musicaux, convaincu qu’il s’agit, non seulement d’une exigence musicale, mais aussi d’un facteur d’intégration des cultures tout comme langage de paix ». Après ses remerciements aux partenaires de l’événement, les premières notes de cette 21ème édition sont sorties de la kora de Kimintan, leader du groupe Ba Cissoko. Le public était aux anges et l’a manifesté par des ovations. Et c’est parti pour plus d’une heure de communion et surtout, de voyage dans le Fouta Djalon, la terre natale des membres du groupe, chanté dans le dernier album du groupe Nimissa, sorti en 2012. Debout ou assis, les spectateurs ont chanté et dansé avec ces dignes ambassadeurs de la musique mandingue, celle de la Guinée-Conakry. Le lendemain, le samedi 27 avril, les festivaliers ont tendu leurs oreilles aux notes de saxophone de l’Ivoiro-burkinabè, Yizih. Celui-ci a commencé à tracer les sillons de sa carrière solo, après avoir accompagné sur scène de grands noms de la musique, tels que Cheick Tidiane Seck, Tiken Jah Fakoly, Eugène Kounker, Dez Gad(un des meilleurs jazzmen ivoiriens).Un joli parcours qui lui a valu, aujourd’hui, une programmation à Jazz à Ouaga en première partie du français quatuor, Nicolas Folmer Quartet.

Un village pour débattre de la musique

Après des émotions partagées sur la scène du grand Méliès, les spectateurs ont la possibilité de rencontrer, autour d’un verre ou des brochettes, leurs idoles ou d’autres musiciens au village du festival à la place de la Nation. « Le village du festival est un lieu de partage et de rencontre. Il est l’occasion de prendre un verre, de se restaurer entre amis et surtout, de vivre des émotions fortes avec des artistes devenus proches », disent les organisateurs. Pour entretenir l’ambiance musicale allumée chaque soir à l’Institut français, plusieurs vedettes agrémentent le village, toute la nuit. Ce sont entre autres, Bonsa, Dicko, Aida Dao, Hassan Dembélé, Ibrahim Keita. Aujourd’hui, les organisateurs invitent les mélomanes aux « Soirées spéciales Jazz à Ouaga off » au Paradis des meilleurs vins avec le Djongo club et au club 226 d’Irène Tassembédo.

Alassane KERE

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