Société
Lutte contre la pratique de l’excision au Sahel : atteindre la tolérance zéro
Publié le mardi 20 octobre 2015 | AIB
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Dori - La direction régionale de l’action sociale et de la solidarité nationale du Sahel a tenu la session du cadre de concertation de lutte contre la pratique de l’excision le jeudi 8 octobre 2015 à Dori. Le bilan des activités de 2015 a été dressé et les perspectives de 2016 ont été dégagées en vue d’atteindre la tolérance zéro aux mutilations génitales féminines.
Selon le directeur régional de de l’action sociale et de la solidarité nationale du Sahel Abdoul-Karim Tiendrébéogo la rencontre a permis à l’ensemble des acteurs d’échanger autour des activités menées au cours de l’année 2015 et de travailler sur les perspectives de l’année suivante en vue de renforcer les acquis. En ce qui concerne le bilan des activités de 2015, M Tiendrébéogo a dit qu’il se présente en trois axes. C’est en ce sens qu’il a évoqué les actions de prévention, de protection et de réhabilitation. « Chaque directeur provincial a fait son bilan en tenant compte de ces trois grands points. Hormis cela, l’essentiel des activités se résume aux actions d’information, d’éducation et de sensibilisation pour un changement de comportement », a-t-il indiqué. Puis, il a précisé que toutes ces actions se réalisent à travers entre autres des causeries-éducatives, des émissions radiophoniques, des projections de films pour exhorter les populations à abandonner la pratique de l’excision. Sur le plan de la protection, Abdoul-Karim Tiendrébéogo a souligné que quelques cas de prise en charge de filles victimes de l’excision ont été enregistrés. En outre, il confié que les patrouilles des services de la police et de la gendarmerie contribuent énormément à dissuader les personnes qui s’entêtent à la pratiques des mutilations féminines (MGF.)
En matière de perspectives, le directeur régional de l’action sociale et de la solidarité nationale du Sahel a révélé qu’il s’agira de consolider les acquis engrangés en 2015 en mettant l’accent sur les insuffisances. A en croire M Tiendrébéogo, la pratique de l’excision au Sahel est une réalité et beaucoup de filles en souffre. C’est pourquoi, il a félicité et encouragé ses services, les associations, ONG et organismes qui interviennent dans la région pour éliminer le phénomène. « Nous avons des sentiments de satisfactions parce que le taux de prévalence n’est pas aussi important sur l’ensemble de la région. C’est pour cela que nous travaillons à être en phase avec l’objective tolérance zéro aux mutilations génitales féminines prônés par les premiers responsables du ministère», a-t-il conclu.
Souaibou NOMBRE
snombre29@yahoo.fr
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