La Croix-Rouge française a rendue visite à celle du Burkina dans le cadre du partenariat qui lie les deux institutions depuis six mois. Le Pr Jean-François Mattel, à la tête de la Croix-Rouge française, a eu une audience avec le président du Faso, Blaise Compaoré.
Selon Mattel, cette audience a porté sur le renforcement de ce partenariat entre les deux institutions en vue de les rendre davantage bénéfiques à la fois aux populations locales et aux réfugiés venus du Mali. L’audience a eu lieu le jeudi 25 avril dernier à la résidence présidentielle.
« Il a été question de la collaboration entre la Croix-Rouge burkinabè et la Croix-Rouge française. Par le passé, la Croix-Rouge française a travaillé de manière occasionnelle au Burkina. Et depuis six mois, les deux sociétés ont décidé de nouer une collaboration à l’occasion des problèmes de camps de réfugiés et des populations autochtones qui sont autour. Cette collaboration est tellement intéressante que nous voulons la prolonger dans la durée ». Tels sont les mots introductifs du président de la Croix-Rouge française, Pr Jean-François Mattel, à sa sortie d’audience. Selon lui, et comme sa déclaration l’atteste, il s’agit de renforcer un partenariat déjà bénéfique à la fois aux populations autochtones et aux réfugiés venus surtout du Mali. L’aide alimentaire, les soins sanitaires et la prise en charge des personnes victimes de troubles psychologiques dus à leurs conditions de refugiés sont les apports que la Croix-Rouge française entend multiplier dans les camps de réfugiés grâce au soutien de la Croix-Rouge burkinabè avec laquelle elle dit entretenir des relations excellentes. Mais, au-delà des réfugiés, les populations autochtones bénéficient aussi des services de l’institution de Henri Dunant. Car, selon le Pr Jean François Mattel, il est injuste de s’occuper seulement des refugiés sans songer à ces populations locales qui n’en demeurent pas moins affectées par le flux de ces réfugiés. Mattel visitera des camps de réfugiés plus proches de la capitale dans le souci de se rendre compte du travail abattu par sa structure.
