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Désiré Ouédraogo,Secrétaire général (SG) du ministère de la Culture et du tourisme. |
Des artistes musiciens, dirigés par Osciby Johan, ont manifesté devant le ministère de la Culture et du Tourisme, le vendredi 16 octobre 2015, pour contester le secrétaire général, Désiré Ouédraogo. Selon les frondeurs, le SG a apporté son soutien à Gilbert Diendéré , en répondant à son appel. Aussi, ils interpellent le ministre Jean-Claude Dioma.
Osciby Johan et ses camarades ont sonné le rassemblement du ministère de la Culture et du Tourisme dès 7h pour protester contre le secrétaire général dudit département. Selon le meneur du groupe, il n’est pas question pour eux d’exiger la démission du secrétaire général. « Nous ne sommes pas des terroristes. Nous ne sommes pas RSP. Nous ne sommes pas à l’école de Diendéré. Nous sommes à l’école de la république. Nous ne pouvons demander au SG de démissionner. Nous sommes venus interpeller notre ministre que l’on aime. Il y a un monsieur qui s’appelle Désiré Ouédraogo qui représente le mal. Le mal pour nous qu’est-ce que c’est ? Il y a eu des morts lors des manifestations des 30 et 31 octobre 2014. Il y a eu des morts les 16, 17 et 18 septembre 2015. Désiré Ouédraogo a enjambé les corps des Burkinabè, marché dans le sang des Burkinabè pour aller faire allégeance au régime de Diendéré. En tant que Burkinabè, je pense que cela n’est pas normal. Et comme ce sont eux qui sont chargés de promouvoir le ‘’ Burkindim ’’, nous sommes venus interpeller le ministre que son secrétaire général a fauté. S’il trouve qu’il est bon, il n’a qu’à le garder », a dit Osciby Johan qui précise qu’ils ont attendu deux conseils des ministres. « Le malheur des Burkinabè c’est qu’ils ne parlent pas. Et c’est pour cela qu’il y a eu le régime dictatorial de Blaise Compaoré pendant 27 ans. Aujourd’hui, le Burkina nouveau doit dénoncer les choses. C’est cela le Burkindim. Nous avons décidé de nous exprimer pour nous libérer. A travers votre micro, nous interpellons le président Kafando, le Premier ministre Zida. Pendant qu’ils étaient en prison, il y a des gens qui faisaient réunion pour que l’Etat continue de fonctionner. Il s’appelle Désiré Ouédraogo. On fait comment ? », a confié l’artiste musicien, membre du Balai citoyen1
Par RHO
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