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Burkina: la Commission électorale se dit "prête" pour la présidentielle et les législatives le 29 novembre
Publié le samedi 17 octobre 2015  |  Alerte-info
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Bulletin unique de la présidentielle : les candidats positionnés par tirage au sort
Samedi 12 septembre 2015. Ouagadougou. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a organisé le tirage au sort pour le positionnement des 14 candidats à l`élection présidentielle du 11 octobre prochain. Photo : Me Barthélémy Kéré, président de la CENI




La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) du Burkina Faso, se dit "prête" pour la tenue des élections couplées présidentielle-législatives prévues le 29 novembre, selon une note rendue publique jeudi sur ses réseaux sociaux.

"29 Novembre 2015. C’est la date choisie par les autorités de la Transition pour les élections. Le compte à rebours peut (re)commencer, la CENI est prête !", a écrit la Commission sur Facebook, au lendemain de l’annonce de cette nouvelle par le gouvernement, après un report dû à un putsch avorté la mi-septembre.

L’institution a déjà reçu un important lot de matériels en vue de l’organisation de ces échéances : "le déploiement du matériel sur l’ensemble du territoire est en cours, le recrutement et la formation des membres des bureaux de vote sont entièrement conçus", selon la même source.


La Ceni a reçu début octobre de l’Union européenne "28.000 urnes transparentes, 20.500 gilets électoraux (fabriqués au Burkina Faso), des milliers d’enveloppes sécurisées et de classeurs spéciaux pour les documents électoraux, matériel technique pour les centres communaux de compilation des résultats…", poursuit sa page.


Début septembre, la Ceni a bénéficié d’un appui logistique, soit 20 véhicules de type 4X4 offerts par le Nigeria, et 21 véhicules et huit motos du Japon.


Une mission d’observateurs de la Francophonie (OIF), conduite par le Malien Siaka Sangaré, fin août, avait jugé le fichier biométrique de la Ceni "fiable et conforme aux normes internationales" avec toutefois des insuffisances notamment "l’absence de système de radiation des personnes décédées".


Plus de cinq millions de Burkinabè sont convoqués à ce scrutin, soit 2.596.431 femmes, 2.889.255 hommes auxquels s’ajoute un fichier spécial isolé de 119 personnes sans doigts. Quatorze candidats sur 22 postulants au départ sont en lice pour cette échéance dont une nouvelle date reste indéterminée.


Initialement fixées au 11 octobre, les élections couplées présidentielle-législatives du 29 novembre, devraient permettre un "retour à un ordre constitutionnel normal" au Burkina Faso, dirigé depuis novembre 2014 par un pouvoir de transition, après la démission forcée du président Blaise Compaoré (1987-2014) devant de violentes manifestations contre son pouvoir.


Le putsch d’une semaine de l’ex-garde prétorienne de Blaise Compaoré, alors forte d’environ 1.300 hommes avant sa dissolution le 25 septembre par le gouvernement de transition, s’est heurté à des manifestations populaires de "rejet" au plan national et international.


HZO
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