Jusque-là, M. Bonkoungou refuse de parler à la presse, estimant en aparté qu’il y a « un temps pour se taire et un autre pour parler ». Mais, il est enfin sorti de sa réserve, expliquant que si les jeunes marchent, c’est parce qu’ils sont instrumentalisés. « Apaisement », c’est le maître-mot seriné par le maire élu. « Je suis le maire élu, c’est que je n’ai pas encore pris service. Mais, je suis dans la dynamique de la recherche de la paix, qui demeure une condition sine qua non pour la construction de notre arrondissement et, partant de notre pays, conformément au programme du président du Faso, à savoir "Bâtir, ensemble, un Burkina émergent ", a-t-il confié, le 23 avril 2013.
Pour lui, le dialogue doit prévaloir. Sur la question d’un blocage subséquent de son installation, il dit s’en référer aux autorités « qui doivent en tirer toutes les conséquences ». De son exclusion des instances et organes de son parti, le CDP, il préfère ne pas en dire mot. Seulement, il croise les doigts en comptant sur « la sagesse et la capacité des autorités » à résoudre les problèmes de l’arrondissement.