Société
Prix Efua Dorkenoo sur les MGF: Les journalistes peuvent encore postuler jusqu’au 31 décembre
Publié le samedi 17 octobre 2015 | AIB
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Ouagadougou - Le Fonds des Nations unies pour la population a présenté jeudi à des journalistes burkinabè, les critères de participation au prix Efua Dorkenoo, consacré à la lutte contre les Mutilations génitales féminines.
Le prix panafricain Efua Dorkenoo va récompenser les reportages (radio, télé et presse écrite) sur les Mutilations génitales féminines (MGF), afin de mettre en exergue les efforts exceptionnels mis en œuvre par les journalistes, dans la lutte contre ces pratiques à la peau dure, a affirmé jeudi le chargé de communication de l’UNFPA au Burkina Faso, Siaka Traoré.
Selon M. Traore, les postulants ont jusqu’au 31 décembre 2015, pour soumettre au ‘’fgmaward@unfpa.org’’, des œuvres publiées ou diffusées entre le 1er janvier et le 31 décembre 2015.
Seuls les citoyens africains, exerçant dans des médias fixés sur le continent, sont autorisés à participer audit concours, a-t-il précisé.
Les reportages radio et télé ne doivent pas excéder quatre minutes tandis que les articles ne doivent pas dépasser mille mots.
Les productions en langue locale devront être traduites en arabe, en français ou en anglais.
Les trois lauréats (à raison d’un par catégorie) recevront de ‘’The Guardian’’, chacun une plaque conçue à son intention. Le grand vainqueur bénéficiera également d’un stage d’un mois au sein du journal britannique.
Dans l’optique d’aider les journalistes burkinabè à déterminer des sujets intéressants, le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) à délivrer à leur intention, une série de communications.
Le Pr Michel Akotionga a abordé le thème des séquelles de l’excision et des possibilités de réparation.
Le sociologue Lacina Zerbo de l’UNFPA, est revenu sur l’application de la législation interdisant les MGF au Burkina Faso, adoptée en 1996.
M. Niankini du Conseil national de lutte contre la pratique de l’excision a fait cas de l’état des lieux de la pratique de l’excision au Burkina Faso.
Siaka Traoré a invité les journalistes à se départir de tout complexe et à produire des articles de qualité.
Agence d’Information du Burkina
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