Gaoua - Les sept suspects qui avaient été interpellées samedi à Gaoua, au lendemain de l’attaque meurtrière contre une gendarmerie près de la frontière malienne, ont été relâchés ce jeudi, a appris l’AIB auprès d’une source judiciaire.
Trois gendarmes burkinabè ont été tués vendredi matin dans l’attaque de leur poste à Samorogouan, près de la frontière malienne, par une cinquantaine d’hommes armés non encore identifiés.
Selon le gouvernement de Transition, «cette attaque djihadiste» est la poursuite de «l’œuvre de destitution» du Burkina Faso, entreprise par les auteurs du putsch manqué de mi-septembre.
Samedi au lendemain de l’agression, les forces de sécurité et de défense avaient interpellé sept suspects sur l’axe Gaoua-Kampti, qui était en route pour la Côte d’Ivoire.
Des charges explosives dont certaines préalablement programmées, ont été découvertes lundi, à une dizaine de km du lieu de l’attaque, rappelle-t-on.
Agence d’information du Burkina