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Burkina Faso : les élections présidentielle et législatives fixées au 29 novembre
Publié le vendredi 16 octobre 2015  |  Xinhua
Gouvernement
© aOuaga.com par A.O
Gouvernement : les ministres tiennent leur premier conseil d`après-putsch
Vendredi 25 septembre 2015. Ouagadougou. Le gouvernement a tenu son premier Conseil des ministres d`après-putsch au Premier ministère et non au palais présidentiel comme c`est de coutume




OUAGADOUGOU -- Les électeurs burkinabè sont convoqués, le 29 novembre, dans les urnes pour élire le président du Burkina Faso et les députés, après une première date du 11 octobre repoussée suite au coup d’Etat avorté en mi-septembre, a-t-on appris de source officielle.

Le conseil des ministres a adopté un décret permettant de "convoquer le corps électoral le dimanche 29 novembre 2015 pour le premier tour de l’élection du Président du Faso", a souligné le communiqué du conseil des ministres du mercredi.

Plus de 5,5 millions de Burkinabè sont appelés aux urnes pour élire le président du Burkina Faso et les députés.

Auparavant les acteurs politiques avaient eu une rencontre avec le chef de l’Etat pour faire des propositions de dates pour ces élections, auxquelles quatorze candidats seront en lice dont quatre indépendants, deux femmes.

Tous les proches de l’ancien président Blaise Compaoré, dont deux de ses ex-ministres, Djibril Bassolé (Diplomatie) et Yacouba Ouédraogo (Sport) ont été recalés pour avoir soutenu le projet de modification de la Constitution, ou figuré dans son dernier gouvernement.

Les autorités de la transition, brièvement renversées par un coup d’Etat, dirigent le pays depuis la chute de Blaise Compaoré, contraint à la démission par un soulèvement populaire, alors qu’il cherchait à modifier la Constitution pour briguer un nouveau mandat.

Le 16 septembre dernier, à quatre jours de l’ouverture de la campagne électorale, des soldats de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), proches de l’ancien président Compaoré, ont fait irruption dans le palais présidentiel en plein Conseil des ministres, prenant en otage le président Michel Kafando, le Premier ministre et plusieurs ministres, avant de proclamer le coup d’Etat le lendemain. La mobilisation spontanée de l’armée régulière a fait avorter le coup d’Etat.

Onze chefs d’inculpation ont été retenus contre les principaux responsables du putsch manqué, le général Gilbert Diendéré et l’ancien chef de la diplomatie de Blaise Compaoré, le général de Gendarmerie Djibril Bassolé.


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