7e session du PRICAO-BF

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Publié le jeudi 15 octobre 2015 | Sidwaya

Le comité de pilotage du Projet régional d’infrastructures de communication de l’Afrique de l’Ouest- Projet du Burkina Faso (PRICAO-BF) a tenu sa 7e session, le mercredi 14 octobre 2015 à Ouagadougou. Il en ressort que la structure a réalisé un taux d’exécution physique de 79% en 2014.

L’accroissement de la couverture géographique des réseaux à bande passante de grande capacité et la réduction des coûts des services de communication, principales missions du Projet régional d’infrastructures de communication de l’Afrique de l’Ouest- Projet du Burkina (PRICAO-BF) avancent bien. C’est ce qui ressort du bilan d’activités 2014 adopté lors de la 7e session du comité de pilotage du projet tenue, le mercredi 14 octobre 2015 à Ouagadougou. Ce bilan fait état d’un taux d’exécution physique de 79% pour un taux d’exécution financière de 69%. Il en ressort également que des points d’échanges Internet ont été réalisés de même qu’une station WiMAX à Tenkodogo pour la transmission et l’accès à Internet haut débit. Le président du comité de pilotage du PRICAO-BF, Lamoussa Oualbéogo, a souligné qu’une étude relative à l’assistance pour la réalisation d’un point d’atterrissage virtuel, d’un point d’échanges internet et l’acquisition de la capacité de bande passante internationale à Ouagadougou a conduit à la mise en place d’une société coopérative pour la gestion du PAV d’une part et de l’association BFIX (Burkina Faso Internet eXchange) regroupant les acteurs du secteur d’autre part. Seul bémol, a-t-il révélé, c’est le non aboutissement du processus de sélection des entreprises pour l’exécution des travaux de fourniture et de pose de la fibre optique Ouaga-Paga/ bretelle Manga-Bagré Pôle, avec la soumission des procès verbaux d’analyse des offres à la Banque mondiale, bailleur du projet pour avis de non objection.

Privilégier l’efficacité à la rapidité

« Malheureusement, l’évolution actuelle du dossier nous ramène au point de départ avec l’avis défavorable de la Banque mondiale sur les résultats provisoires et sa proposition de reprendre l’appel à concurrence », a-t-il expliqué. Il a néanmoins rassuré que le projet a déjà élaboré un chronogramme de reprise du dossier afin de disposer d’un contrat approuvé très prochainement. A cet effet, la 7e session a révisé le budget 2015 pour prendre en compte les évolutions intervenues dans certaines activités du PRICAO-BF. Qu’à cela ne tienne, M. Oualbéogo estime que le bilan 2014 est satisfaisant. Le chargé des technologies à la Banque mondiale, Tasséré Pitroipa, est du même avis. « Les taux d’exécution atteints sont très significatifs et démontrent le sérieux et l’efficacité du comité de pilotage. La Banque mondiale est satisfaite de la gestion du projet », a-t-il confié. Revenant sur la reprise de l’appel d’offres, il a justifié la position de sa structure par les besoins d’efficacité et d’efficience. « Cette situation est arrivée car le Burkina Faso n’a pas des grandes entreprises averties pour gérer de grands projets. Nous préférons prendre le temps pour sélectionner des entreprises averties pour éviter des difficultés qui pourraient entraver la mise en œuvre du PRICAO-BF », a-t-il avancé. Initié par le ministère en charge de l’Economie numérique avec l’appui de la Banque mondiale, le PRICAO-BF vise l’ouverture plus large du Burkina Faso à travers le développement « des autoroutes de l’information ». Il couvre la période 2011-2016 et se décline en trois composantes à savoir, « Amélioration de la connectivité », « Création d’un environnement propice et le renforcement des capacités institutionnelles pour une connectivité améliorée » et « Mise en œuvre du projet ».

Eliane SOME
(some.ella@yahoo.fr)