Ouagadougou - Dans un communiqué conjoint publié, mercredi, les ministères en charge de la Défense, des Transports et de la Sécurité, ont interdit les véhicules aux vitres teintées ou sans plaque d’immatriculation, de circuler, quelques jours après l’attaque d’une gendarmerie à la frontière du Mali.
Les «véhicules automobiles non munis de plaques d’immatriculation et ceux possédant des vitres fumées ou teintées, (…) sont interdits de circulation sur toute l’étendue du territoire national» pour des «raisons de sécurité», souligne le communiqué.
Toutefois, le communiqué précise que «les véhicules en importation, en transit ou se déplaçant pour des formalités de douanes, doivent être munis de documents officiels pouvant justifier ces déplacements».
«Tout contrevenant s’expose à des sanctions et aura son véhicule conduit immédiatement en fourrière», prévient la même source.
Trois gendarmes burkinabè ont été tués vendredi au petit matin, près de la frontière avec le Mali par une cinquantaine d’assaillants non encore identifiés.
Le gouvernement burkinabè, qui a estimé que ces assaillants «poursuivent l’œuvre» de destitution des institutions de la Transition, entreprise par les auteurs du putsch manqué de mi-septembre, ont lancé une vaste opération de ratissage de la zone de l’attaque et du territoire national.
Des explosifs ont été découverts dans la zone de l’attaque, alors que sept suspects ont été mis aux arrêts au cours d’un contrôle d’identité.