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Présidentielle et législatives au Burkina: les bureaux s’ouvriront le 29 novembre 2015
Publié le mercredi 14 octobre 2015  |  Sidwaya
Présent
© Présidence par D.R
Présent à New York dans le cadre du débat général de la 70e session ordinaire de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies, le Président Michel Kafando a reçu en audience, le vendredi 2 octobre 2015, l’Honorable Linda Thomas-Greenfield, sous-secrétaire d’Etat américain chargé des affaires africaines, puis Chergui Smail, Commissaire Paix et Sécurité de l’Union Africaine




Le président du Faso, Michel Kafando, a rencontré hier mardi 13 octobre 2015 à Ouagadougou les partis signataires de la Charte de la Transition pour échanger au sujet des échéances électorales devant redonner au pays ses marques constitutionnelles. A l’issue des discussions, la date du 29 novembre 2015 a été retenue pour les élections couplées présidentielle et législatives.

Le 29 novembre 2015. C’est la date que les autorités de la Transition et les différents partis signataires de la Charte de la Transition ont encore arrêtée pour les échéances électorales au Burkina Faso. Le gouvernement reviendra avec plus de détails concernant ladite date au cours du Conseil des ministres d’aujourd’hui mercredi 14 octobre. En effet, c’est sur convocation du président de la Transition, Michel Kafando, hier 13 octobre 2015 que les acteurs impliqués dans le processus électoral ont arrêté le programme au palais présidentiel de Kosyam, à Ouagadougou. A l’ouverture des concertations, le chef de l’Etat a indiqué que le but de l’entretien était de trouver un nouveau chronogramme électoral, au terme duquel des institutions démocratiques seront mises en place par le biais des votes. Après avoir fait un tour d’horizon des événements malheureux qui ont conduit à l’échec du premier calendrier (11 octobre), et salué le sursaut patriotique des Burkinabè pour sauver les assises de la Transition, Michel Kafando a affirmé que: «le Burkina Faso est hissé au panthéon et il faut savoir garder ce mérite dans le concert des nations’’. Pour l’exécutif, il n’était pas question pour la Transition d’opérer une prolongation. «Tout doit se passer en 2015«, a dit le président du Faso. A son sens, la crise n’est pas passée et il convient de prendre les mesures sécuritaires qui s’imposent. «Le danger est là. Et il faut y penser dans l’organisation des élections«, a-t-il confié. Pour ce faire, il a été demandé au chef d’Etat-major général des armées, le général de brigade Pingrenoma Zagré, de faire le point de la situation sécuritaire au pays étant donné que la mystérieuse attaque de la brigade de gendarmerie du village de Samorogouan continue de hanter les esprits des autorités.

Pour les leaders des formations politiques qui ont pris part aux échanges, la question de la sécurité est un impératif. Même si de l’avis du candidat du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Roch Marc Christian Kaboré, la date du 15 novembre était mieux indiquée. Il a reconnu toutefois que les préoccupations de l’Etat-major des armées sont sincères, légitimes et justifiées. Quant à Ablassé Ouédraogo de Le Faso Autrement, il soutient qu’une élection est une équation à plusieurs inconnues. «La problématique de la sécurité fait partie des inconnues car une élection n’a de sens que dans un environnement de paix«, a-t-il dit. Les Organisations de la société civile (OSC), elles, disent avoir pris acte. Un des représentants de ces OSC, Arouna Kaboré, a souhaité que la Transition fasse un toilettage de la Constitution avant de passer la main aux autorités élues. Notamment la validation du projet de la nouvelle Constitution afin de permettre au pays de passer à une Vème République. L’un dans l’autre, l’ensemble des signataires de la Charte ont été unanimes sur la date du 29 novembre pour le vote des Burkinabè.


Wanlé Gérard COULIBALY
gerard_coul@yahoo.fr
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