Les familles des victimes avaient rendez-vous ce mardi avec le juge militaire en charge de l'affaire pour communiquer les résultats de l'autopsie des 13 hommes exhumés en mai dernier. Mais les résultats des tests ADN n’étant pas encore disponibles, on ne sait toujours pas si ce sont bien les corps que l’on croit
Les familles des victimes attendaient ce moment avec impatience. Enfin, elles en sauraient un peu plus sur les circonstances dans lesquelles Thomas Sankara et douze de ses compagnons ont été exécutés, le 15 octobre 1987, au cœur du Conseil de l’Entente.
Mais de ce premier et très long (près de quatre heures) rendez-vous avec le juge militaire en charge de cette affaire, François Yameogo, elles n’ont pas appris grand-chose. « On n’en sait guère plus », admettait Me Bénéwendé Sankara, l’avocat de la veuve de Thomas Sankara, Mariam, quelques minutes après être sorti du cabinet du juge, le 13 octobre en début d’après-midi.
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