 |
NEWS |
.jpg)
© Autre presse par DR
Le général de brigade Gilbert Diendéré et le général de gendarmerie Djibrill Bassolé |
Dans un entretien accordé sur les questions de l’heure, au journal " Le Quotidien ", le président du Tribunal de grande instance de Léo, Moriba Traoré a levé un coin du voile sur la question de la peine que pourrait encourir, les Généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, suite au putsch du 17 septembre dernier.
Pour leurs présumés rôles dans le coup d’Etat du 17 septembre dernier, les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, tous deux proches de l’ancien président déchu Blaise Compaoré, risquent la peine la plus grave prévue par la législation en la matière.
Le secrétaire général du Syndicat burkinabè des magistrats (SBM), Moriba Traoré, a abordé plusieurs questions de l’après putsch perpétré par les éléments de l’ex-RSP, tels entre autres, " les chefs d’accusation et les peines encourues par les putschistes, l’indépendance de la justice, la date des élections, l’avenir du Burkina Faso ", dans un entretien accordé au journal " Le Quotidien ".
Les inculpations dont se sont rendus coupables les deux généraux seraient passibles de la peine maximale. Selon la loi, " quand vous prenez les infractions pour lesquelles ils sont poursuivis, la peine la plus grave prévue, c’est l’emprisonnement à vie. Mais, s’ils venaient à être confirmés par les éléments du dossier, la peine qu’ils peuvent encourir, c’est la prison à vie ", a indiqué le SG du syndicat burkinabè des magistrats.
Au total, 11 chefs d’accusation ont été officiellement retenus contre les deux militaires le mardi 6 octobre dernier, dont "attentat à la sureté de l'État ", " assassinat ", " collusion avec des forces étrangères " et " destruction volontaire de biens ".
Depuis le 7 octobre derniers, les deux généraux ont tous deux été déférés à la Maca.
| Nos réseaux sociaux |
|
Tous les articles d'actualités
