On peut maintenant l’affirmer sans risque de se tromper. Un Weah en cachait un autre. 21 ans après le passage de Georges Opong Weah au Paris Saint Gremain (1994-1995), c’est au tour de son fils, Timothy Weah, 17ans, de s’engager avec le club de la capitale de France dont il va enfiler la tunique bleu-blanc-rouge avec les moins de 20 ans.
Un contrat de quatre ans que le môme a signé dans la 1 ère quinzaine du mois de septembre, sous l’œil vigilent de son célèbre père, Georges Weah. On va donc dire, tel père, tel fils. Le coach des jeunes de Paris, David, qui a déjà eu le temps de déceler les qualités de l’ancien pensionnaire du centre de formation des Reds Bulls (Etats Unis d’Amérique), lors des tournois en Hollande, n’aura qu’à les peaufiner et le faire progresser au mieux que faire se peut. Lui qui découvre la France et Paris, car très tôt il est allé aux USA et y a grandi. Mais pourquoi le jeune international américain (sélection des U20 des USA) a choisi Paris et pas un autre club comme l’AC Milan, par exemple, où son père fut Ballon d’Or Fifa en 1995 ? « C’est sa mère qui l’a voulu ainsi, elle aime trop le PSG », affirme Sékou Coulibaly (Kolev), l’ami intime de Weah qui a même assisté à la signature du contrat de son « fils ». Pour l’amour de sa mère, Clar Weah, Timothy prend le pari de réussir à Paris. On le voit, sous peu, le monde du football va devoir apprécier ce jeune milieu offensif dont on dit déjà beaucoup de bien. Et certainement comparer son talent naissant à celui de son géniteur.
L’une des difficultés pour ce garçon consistera à gérer sa propre carrière et mettre en parallèle la comparaison qui se fera, sans cesse, avec la glorieuse et riche carrière de son père. Le gosse aura-t-il les épaules suffisamment larges et solides pour supporter ce qui pourrait se transformer en un véritable poids à un moment donné de sa carrière ? On n’en est pas encore là. Mais Timothy a sans doute pris la température de Paris. Car Paris, c’est Paris. Et il doit déjà convaincre chez les jeunes s’il veut que Laurent Blanc lui fasse un clin d’œil au plus tôt.
Hamet Ould N’diaye, à Paris