Les premiers responsables du bimensuel d’information « Le chemin du droit » organisent du 30 octobre au 1er novembre 2015, un cadre d’échanges dénommé : « Salon de droit ». L’information a été donnée lors d’une conférence de presse, le samedi 10 octobre 2015 à Ouagadougou.
Le bimensuel d’information « Le chemin du droit » veut amener les citoyens burkinabè, gagnés de plus en plus par l’incivisme, à se familiariser au droit afin de le respecter au quotidien. Pour ce faire, les dirigeants dudit journal ont décidé d’organiser une rencontre dénommée : « Salon du droit ». Selon les organisateurs du salon qui ont animé un point de presse, le samedi 10 octobre 2015 à Ouagadougou, l’événement se déroulera du 30 octobre au 1er novembre prochain sous le thème : « Droit et justice au cœur de tous les défis ». A en croire le président du comité d’organisation par ailleurs directeur de publication de « Le chemin du droit », Dieudonné Lankoandé, le salon est la mise en œuvre d’une recommandation des états généraux de la justice tenus au Burkina Faso du 24 au 28 mars 2015, à savoir, encourager les structures privées à mener des activités de promotion de la culture juridique et contentieuse. Pour M. Lankoandé, l’objectif spécifique est de créer un cadre d’expression, d’information et de conscientisation des Burkinabè à la nécessité de la primauté du droit dans la vie de la nation. « Le salon consistera en des panels sur des thématiques diverses, des consultations juridiques gratuites, la remise du prix du civisme et de la citoyenne et une exposition-vente de publications juridiques », a confié M. Lankoandé. Ce dernier a indiqué que le premier panel sera co-animé par un coutumier, un iman, un prêtre et un juriste et portera sur l’« Apport du droit confessionnel et du droit coutumier dans l’édification d’une bonne justice au Burkina Faso ». Lors du deuxième panel, Me Halidou Ouédraogo et Me Prosper Farama expliqueront aux participants au salon, comment peut se faire « la réparation des dommages causés par le putsch du 17 septembre au Burkina Faso ». Répondant aux questions des journalistes sur les critères à remplir pour prétendre au prix du civisme et de la citoyenneté, un des conférenciers du jour, Barthélemy Zongo, a indiqué qu’il faut avoir mené un combat pour la primauté du droit et avoir fait des actions d’une grande utilité. En termes d’attentes, les promoteurs du salon espèrent établir un contact direct et très bénéfique entre les avertis des questions juridiques et les justiciables.
Jean Philibert SOME
(Stagiaire)