Un groupe armé comptant une cinquantaine d’hommes a attaqué à l’arme lourde une brigade de la gendarmerie burkinabè situé à Samorogouan, près de la frontière avec le Mali, ce vendredi 9 octobre. Trois gendarmes et l’un des assaillants ont été tués, selon le ministère de la Défense. Un civil aurait également été tué. Le gouvernement accuse « les forces étrangères et jihadistes ».
L’attaque s’est déroulée très tôt, ce vendredi, matin. Il était aux environs de 4 h (TU) lorsqu’une cinquantaine d’hommes armés ont tiré à l’arme lourde sur le camp de gendarmerie de Samorogouan, située à 450 km à l’ouest de la capitale Ouagadougou, près de la frontière entre le Burkina Faso et le Mali.
Deux gendarmes ont été tués dans l’attaque du camp. Par ailleurs, dans leur fuite, les assaillants ont rencontré deux autres gendarmes. L’un d’eux a été tué et l’autre a été pris en otage. « Cette attaque a causé la mort d’un assaillant et malheureusement celle de trois de nos gendarmes », précise l’état-major général des armées dans un communiqué.
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