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Présidentielle 2015 au Burkina: "plus de 16.000 observateurs domestiques et internationaux en cours d’accréditation" (mission UE)
Publié le samedi 10 octobre 2015  |  Alerte-info
Commission
© Autre presse
Commission électorale nationale indépendante (CENI)
La Commission électorale nationale indépendante (CENI),est chargée de l’organisation des élections au Burkina Faso .




Plus de 16.000 observateurs électoraux, essentiellement "domestiques", sont "en cours d’accréditation" auprès de la Commission électorale burkinabè (Ceni), pour superviser la présidentielle dont la date reste indéterminée après un report du à un putsch la mi-septembre, a-t-on appris samedi de la mission de l’Union européenne (UE) à Ouagadougou.

Parmi ces personnes déléguées pour superviser le processus électoral, figurent également des "internationaux" dont 24 spécialistes européens déjà sur place, auxquels viendront s’ajouter au moins 48 autres, soit au total "plus de 80 observateurs" issus de ses Etats-membres et de Norvège, selon le service de communication de la mission européenne d’observation à ALERTE INFO.

Jeudi, une émissaire européenne, l’Italienne Cécile Kyengé, a lancé officiellement à Ouagadougou la mission d’observation, qui, à l’issue de ses travaux, soumettra aux autorités burkinabè "des recommandations" visant à améliorer "les scrutins à venir".

Un "rapport final présentant une évaluation approfondie du processus (électoral), ainsi que des recommandations concrètes pour les scrutins à venir, sera présenté aux autorités et à l’ensemble des citoyens, quelques semaines après la proclamation des résultats définitifs", avait expliqué Mme Kyengé, cheffe de la mission, lors d’une conférence de presse.

Le calendrier électoral qui fixait la tenue de l’élection présidentielle le 11 octobre avec des législatives, a été bouleversé après un coup d’Etat qui a suspendu du 16 au 22 septembre le pouvoir de transition, mis en place après la démission forcée de l’ex-président Blaise Compaoré (64 ans) qui a dirigé le pays de 1987 à 2014.

Le putsch perpétré par l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), créé en 1995 et alors forte d’environ 1.300 hommes avant sa dissolution le 25 septembre par le gouvernement de transition, s’est heurté à des manifestations populaires de "rejet" au plan national et international.

Une mission d’observateurs de la Francophonie (OIF), conduite par le Malien Siaka Sangaré, fin août, avait jugé le fichier biométrique de la Ceni "fiable et conforme aux normes internationales" avec toutefois des insuffisances notamment "l’absence de système de radiation des personnes décédées".

Plus de cinq millions de Burkinabè sont convoqués à ce scrutin, soit 2.596.431 femmes, 2.889.255 hommes auxquels s’ajoute un fichier spécial isolé de 119 personnes sans doigts. Quatorze candidats sont en lice pour cette échéance dont une nouvelle date reste déterminée, sur 22 postulants de départ.

Les élections couplées présidentielle-législatives, selon la Ceni, sont cruciales pour un "retour à un ordre constitutionnel normal" au Burkina Faso, depuis la démission forcée de l’ex-président Blaise Compaoré, face à de violentes manifestations contre sa tentative de modification constitutionnel pour se maintenir au pouvoir.

HZO
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