Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Burkina Faso : inhumation de dix martyrs du coup d’Etat avorté du 16 septembre
Publié le samedi 10 octobre 2015  |  AIB
Putsch
© aOuaga.com par A.O
Putsch avorté du 16 septembre : la nation rend hommage aux martyrs
Vendredi 9 octobre 2015. Ouagadougou. Place de la révolution. Le président de la transition, président du Faso, Michel Kafando, a présidé la cérémonie de la journée d`hommage aux martyrs du putsch avorté de l`ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP)




Ouagadougou -La nation burkinabè a rendu vendredi, un hommage à dix des quatorze martyrs du coup de force du 16 septembre, avant de les conduire à leur dernière demeure, a-t-on constaté.


Plusieurs milliers de burkinabè, autorités politiques, religieuses, coutumières et militaires, organisations de la société civile, ainsi que les parents des victimes, se sont réunis à la place de la Révolution, épicentre des journées insurrectionnelles qui ont chassé Blaise Compaoré du pouvoir en octobre dernier, pour rendre un hommage aux martyrs.


«Nous voilà rassemblés ici (…) pour rendre hommage à nos martyrs», a déclaré Patrice Bazié, représentant des parents des victimes, la gorge nouée d’émotion. Selon lui, le plus grand hommage est la justice, ensuite la justice et enfin la justice».


Le gouvernement burkinabè a promis de faire toute la lumière sur ces évènements qui ont fait au total 14 morts et plus de 200 blessés.


Après cette cérémonie, les dix cercueils des martyrs exposés sur un porte-char, recouverts des couleurs nationales –Rouge-jaune-vert, ont été conduits à leur dernière demeure, par un cortège plein d’émotion et de tristesse.


Le Régiment de sécurité présidentielle (RSP), auteur du coup d’Etat manqué a été dissout et le leader, le général Gilbert Diendéré ainsi que le général de gendarmerie, Djibrill Bassolé, sont présentement incarcérés dans une prison militaire à Ouagadougou.


"Attentat à la sûreté de l’Etat", "collusion avec des forces étrangères pour déstabiliser la sécurité intérieure", "meurtre", "coups et blessures volontaires", "destruction volontaire de biens" sont les principaux chefs d'inculpation retenus contre les deux hommes.


"Ceux qui ont planifié et exécuté ce coup d’Etat répondront de leurs actes devant la justice", a prévenu mardi le Premier ministre, Isaac Zida, au cours d'une cérémonie marquant la fin du désarmement des putschistes à Ouagadougou.


Sur un total de près de 1300 hommes que comptait l’ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP), auteur du coup d’Etat avorté du 17 septembre dernier, une trentaine de soldats sont toujours en cavale après le désarment.


ndt/DG/SS
Commentaires