Ouagadougou - En plus des trois gendarmes burkinabè, un assaillant a trouvé la mort vendredi dans l’attaque de la brigade de gendarmerie de Samorogouan (Ouest du Burkina Faso) par une cinquantaine d’hommes cagoulés, a annoncé dans un communiqué, le chef d’Etat-major de l’armée, le général Pingrénoma Zagré.
La télévision nationale avait dans un premier temps fait état de la mort de trois gendarmes seulement
‘’Cette attaque a causé la mort d’un assaillant et malheureusement celle de trois de nos gendarmes’’, a déclaré le chef d’Etat-major général des armées, le général de Brigade Pingrenoma Zagré, avant de présenter ses ‘’sincères condoléances’’ aux familles éplorées des gendarmes.
Le général Zagré a rassuré les populations que des mesures sont prises pour renforcer leur protection et leur sécurité.
Il a appelé à la vigilance de tous et a demandé à ses compatriotes de collaborer activement avec les Forces de défense et de sécurité en leur signalant tout individu, groupes d’individus, mouvement ou cas suspect sur tout le territoire national.
Des hommes lourdement armés avaient attaqué la mine de manganèse de Tambao (Nord), avant d’enlever un Roumain chargé de la sécurité des lieux. En fin juin, le poste de douanes de Déou, toujours dans le Nord du Burkina Faso, frontalier avec le Niger et le Mali, avait aussi été attaqué à la kalachnikov.
En août, un gendarme avait succombé à ses blessures, suite à une attaque perpétrée contre un poste de gendarmerie à Oursi, à environ 400 km au nord de Ouagadougou .
Face à l’insécurité grandissante, le chef d’état-major des armées, le général Pingrenoma Zagré, avait déclaré en juillet dernier que la menace djihadiste sur le Burkina Faso était "une réalité qui n’est pas nouvelle".
GS/cat/APA