Dans le souci de renforcer l’intégration régionale, la Communauté africaine des pratiques (AFCOP) tient, du 23 au 26 avril 2012 à Ouagadougou, un atelier sur la gestion axée sur les résultats de développement. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de l’Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembamba, le mardi 23 avril 2013. L’objectif de cette rencontre est de permettre aux experts d’échanger les connaissances et les expériences sur la gestion axées sur les résultats de développement et aussi de mettre en place des structures qui serviront de relais afin de renforcer l’intégration régionale.
« Pour une communauté régionale des pratiques. Des résultats pour l’intégration régionale : l’affaire de tous ». C’est autour de ce thème que la Communauté africaine des pratiques (AFCOP) s’entretient avec ses différents partenaires depuis le 22 avril 2013. Cette rencontre qui prendra fin le 26 avril 2013 veut répondre à un souci, celui de permettre un développement durable stable et protégé. La Banque africaine de développement (BAD), en partenariat avec la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) a décidé d’appuyer l’AFCOP dans la mise en œuvre des politiques régionales utilisant les principes et outils de la gestion des résultats de développement (GRD). Crée en 2007, l’AFCOP est une coalition de leaders dont le principal objectif vise à améliorer la vie des citoyens en Afrique, à travers l’approche de gestion axée sur les résultats de développement (GRD). Elle regroupe plus de 2500 membres venant de 43 pays africains. Cette rencontre va donc permettre aux experts des différents états membres de l’AFCOP de partager leurs expériences et leurs connaissances en matière de gestion axée sur les résultats de développement. Pour mener à bien leurs objectifs, cette rencontre à Ouagadougou permettra d’aboutir à la création d’une AFCOP régionale, ainsi qu’à l’installation de son comité de pilotage et l’adoption des plates-forme régionales. L’intégration étant devenue une affaire de tous, pour la représente de la BAD au Burkina Faso, Ginette Muteta Mzau, l’intégration régionale est fondamentale pour parvenir à une croissance robuste et équitable en Afrique. L’intégration a toujours été au cœur du mandat de notre institution, a-t-elle dit. C’est pourquoi elle s’est donner pour objectif d’aider à libérer l’immense potentiel de l’Afrique en intégrant ses économies et en reliant mieux ses populations. Le conseiller technique, Yamsékré Tiendrebéogo, représentant du ministre de l’Economie et des Finances, a jugé que cette initiative est à saluer et à encourager. Étant donné que la crise internationale se transforme en une crise entre gouvernants et gouvernés, la mise en place des structures relais dans chaque région permettront de prendre en compte la préoccupation des populations dans la mise en place des politiques communautaires et nationales. Sur ce, le ministre de l’Economie et des Finances attend de cet atelier de meilleurs résultats de la part de la Communauté africaine des pratiques sur l’intégration régionale qui est devenue une affaire de tous. Selon la représentante de la Banque Africaine de développement, Ginette Muteta Mzau, «pour la mise en place de sa stratégie à long terme de 2013 à 2022, la BAD positionne l’intégration au cœur de ses priorités. Cette stratégie vise à la transformation de l’Afrique. Il s’agit d’un programme ambitieux qui veut appuyer et renforcer la croissance que les pays africains ont connue ses dernières années, mais en améliorant la qualité à travers une croissance qui soit plus impulsive, plus créatrice d’emplois. Cette action ne peut se réaliser sans une intégration véritable des pays africains. Il est important que la gestion axée sur les résultats mettent le doigt sur ce qui est réalisé de manière positive et en tirer des leçons afin de remédier aux éventuelles lacunes. D’où l’importance de cette réunion pour la Banque africaine de développement», a-t-elle indiqué .