La situation post putsch au Burkina Faso préoccupe les quotidiens

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Publié le jeudi 8 octobre 2015 | Agence de Presse Africaine

© Autre presse par DR
Une vue des unes de journaux burkinabè en langues nationales

Les journaux burkinabè sont revenus, ce jeudi, sur la situation aprés le récent putsch manqué au Burkina Faso, évoquant le point de presse animée la veille où a été évoqué le cas d’une trentaine d’éléments de l’ex Régiment de sécurité présidentielle (RSP) qui manque à l’appel, à l’issue du désarment de ce corps d’armée.

‘'Situation nationale : Plus d'une trentaine d'ex-RSP dans la nature‘', arbore en sa manchette, le quotidien national Sidwaya, soulignant que l'information a été donnée, hier jeudi, par le Secrétaire général (SG) du ministère de la Défense et des Anciens combattants, le colonel-major Alassane Moné, au cours d'un point de presse.

Le journal renseigne que le SG et quatre ministres étaient face aux journalistes pour échanger sur la situation nationale marquée par la crise née du coup d'Etat raté du 16 septembre 2015.

De son côté, le quotidien privé Les Dernières nouvelles du Faso (DNF) reprend à sa Une, les propos du ministre en charge de la Fonction publique, Augustin Loada qui a dit au cours de cette conférence de presse :«Il n'y a pas quelqu'un au gouvernement qui n'est pas pressé de partir».

Le ministre a répondu ainsi à un journaliste qui demandait à quand la nouvelle date des élections couplées (présidentielle et législatives).

Pour sa part, L'Observateur Paalga, le doyen des quotidiens burkinabè, estime que la rencontre avec les journalistes était une sorte de ‘'Séance de catharsis gouvernementale''.

Parlant de cette rencontre, Aujourd'hui au Faso, affiche : ‘'Diendéré et Bassolé à la MACA (Maison d'arrêt et de correction de l'armée, Ndlr)'', avant de donner ‘'Quelques chefs d'inculpation contre les deux généraux (Djibrill Bassolé et Gilbert Diendéré).

Selon le journal, ces chefs d'inculpation sont : attentat à la sûreté de l'Etat, complicité d'atteinte à la sûreté de l'Etat, meurtres, complicité de meurtres, collusion avec forces étrangères, coups et blessures volontaires, destruction volontaire de biens, blanchiment de capitaux, enlèvement et séquestration.

Quant à l'hebdomadaire satirique Journal du Jeudi (JJ), il présente à sa Une, la caricature de Gilbert Diendéré et de Djibrill Bassolé, tous les deux en train d'écouter le discours de Michel Kafando, à l'ONU.

Réagissant à ce discours, le général Diendéré déclare : ‘'Normalement, c'est moi qui devais faire un discours en qualité de président de transition dans la transition'', là où le général Bassolé riposte : ‘'Normalement c'est moi qui devrais faire un discours en 2016, en qualité de président élu avec la NAFA (Nouvelle alliance du Faso, parti politique né après l'insurrection populaire d'octobre 2014

ALK/of/APA