Sur un total de près de 1 300 hommes que comptait l'ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP), auteur du coup d'Etat avorté du 17 septembre dernier, une trentaine de soldats sont toujours en cavale après le désarmement, a-t-on appris mercredi de source officielle.
Les autorités en charge de la Sécurité du Burkina Faso ont indiqué, mercredi, lors d'un point de presse qu'une trentaine d'éléments du défunt RSP sont non trouvables et que la gendarmerie et les forces de l'ordre sont à pied d'œuvre pour un large ratissage du camp des ex-putschistes.
"Actuellement les militaires de l'ex-RSP ont été affectés dans d'autres garnisons et tous ou presque ont déjà rejoint leurs corps", avait rassuré, mardi, le Premier ministre burkinabè, le lieutenant-colonel, Yacouba Isaac Zida, ancien numéro deux de cette unité d'élite qui a longtemps servi l'ancien président Blaise Compaoré.
Onze chefs d'inculpation ont été retenus, mardi soir, contre les principaux responsables du putsch manqué du 17 septembre dernier au Burkina Faso, le général Gilbert Diendéré et l'ancien chef de la diplomatie de Blaise Compaoré, le général de gendarmerie, Djibril Bassolé.
"Attentat à la sûreté de l'Etat", "collusion avec des forces étrangères pour déstabiliser la sécurité intérieure", "meurtre", "coups et blessures volontaires", "destruction volontaire de biens", "enlèvements et séquestration" sont les principaux chefs d'inculpation retenus contre les deux hommes.
Ces deux généraux ont été déférés à la Maison d'arrêt de correction de l'Armée (MACA) à Ouagadougou, car le dossier est présentement entre les mains de la justice militaire. F