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Réduction de la mortalité maternelle et infantile : 20 médecins formés en chirurgie essentielle
Publié le jeudi 8 octobre 2015  |  Le Quotidien




Dans l’optique de l’opérationnalisation des districts sanitaires avec une prise en charge des urgences chirurgicales et obstétricales, le ministère de la Santé organise chaque année, une session de formation en chirurgie essentielle à l’intention des médecins exerçant au niveau des districts sanitaires. C’est dans ce cadre que 20 médecins ont bénéficié, du 16 mars au 20 septembre 2015, de cette formation en chirurgie essentielle. La cérémonie de fin de formation a eu lieu le mardi 6 octobre 2015 à Ouagadougou.
Le ministère de la Santé depuis 1992, organise chaque année une session de formation en chirurgie essentielle au profit des médecins exerçant dans les districts. Ces sessions de formation entrent dans le cadre de la stratégie nationale de réduction de la mortalité maternelle et infantile. Pour cette année, 20 médecins ont bénéficié de cette formation. Débutée le 16 mars 2015, elle a duré 6 mois et la cérémonie de clôture est intervenue, le mardi 6 octobre 2015, sous la présidence du ministre de la Santé, Amédée Prosper Djiguemdé. Après 1 mois de cours théoriques à Bobo-Dioulasso et 5 mois de cours pratiques dans les centres régionaux de Fada N’Gourma, Ouahigouya et de Koudougou et au CHU Souro Sanou de Bobo Dioulasso, les objectifs ont largement été atteints sur les différents sites, selon le directeur des établissements sanitaires, Salifou Konfé. Ces 6 mois de formation ont été pour les récipiendaires une expérience fort enrichissante qui leur a permis d’acquérir des compétences dans la prise en charge des principales urgences gynéco-obstétricales et chirurgicales. « La formation que nous venons de recevoir correspond aux besoins sanitaires de nos populations. Nous pouvons en être fiers, car elle nous permettra d’améliorer les indicateurs de santé dans nos districts respectifs », a laissé entendre le représentant des stagiaires Armel Yirga. A en croire le mi-nistre Amédée Prosper Djiguemdé, ces médecins nouvellement formés renforceront de façon considérable, l’offre des services dans leurs districts sanitaires. Cependant, l’objectif d’avoir par district au moins 2 médecins formés en chirurgie essentielle n’est pas encore atteint et 12 autres sont dans l’attente de la construction ou la finalisation de leurs blocs opératoires. « La formation en chirurgie essentielle reste par conséquent une stratégie pertinente au regard du contexte national marqué par l’insuffisance de médecins spécialistes tant en chirurgie qu’en gynécologie obstétrique. Sa poursuite demeure encore, vu l’étendue des besoins insatisfaits », foi du ministre de la Santé. Ainsi, il sollicite l’accompagnement des partenaires techniques et fi-nanciers pour au moins 2 sessions de formation du genre chaque année. Aussi, les médecins ont-ils rencontré quelques difficultés lors de la formation. Il y a, entre autres, selon le représentant des encadreurs, le docteur Der Adolphe Somé, la non disponibi-lité et la fonctionnalité effective des hôpitaux. La formation a également été par moment interrompue par manque d’oxygène et par la non disponibilité de consommables médicaux. Malgré ces difficultés, les stagiaires ont atteint les objectifs et ont obtenu chacun un certificat de compétences en chirurgie essentielle. Mais, « Quelle valorisation pour ce certificat ?», se posent-ils la question. Ils ont donc souhaité plus de valeur pour ce certificat. Le ministre, quant à lui, a fait savoir que son département mettra tout en œuvre pour résoudre les problèmes qui surviennent sur les sites de stage pour un meilleur encadrement et une meilleure prise en charge de la santé des populations. « Les nouvelles compétences que vous venez d’acquérir doivent vous permettre de rendre disponibles, accessibles et permanents les soins obstétricaux et néonataux d’urgence complets de qua-lité dans 100% des structures de référence à savoir les CMA », a laissé entendre Amédée Prosper Djiguemdé à l’endroit des stagiaires. Ils ont été exhortés à mettre en pratique, dès leur retour, leurs compétences aux bénéfices de ceux à qui ils ont promis par leur serment, leur entièrement dévouement

Par MGT
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