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Crise au Burkina: "14 tués et 251 blessés" durant la période du putsch (PM)
Publié le mercredi 7 octobre 2015  |  Alerte-info
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© Autre presse par D.R
Des éléments de l`ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) dans la cour et la devanture de l`hôtel Laico à Ouaga 2000 durant leur éphémère putsch




Quatorze personnes ont été tuées et 251 autres blessées durant la période du putsch du 16 septembre au Burkina, a affirmé le Premier ministre Isaac Zida, lors d’une cérémonie de fin de désarmement des éléments de l’ex-garde présidentielle, auteur du coup d’Etat, à Ouagadougou mardi.

Selon le premier ministre Zida, les chiffres officiels du coup d’Etat qui a porté le général Gilbert Diendéré à la tête du Conseil national pour la Démocratie qui devrait remplacer le gouvernement de la transition, fait état de "14 morts et 251 personnes blessés".

Le bilan enregistré "en si peu de temps est une preuve" que le coup de force "n’était que le couronnement d’un plan savamment préparé par le Général Diendéré et dont l’objectif était de mettre fin à la transition et d’installer un régime de terreur".

Le 29 septembre, le directeur du Centre hospitalier universitaire (CHU) Yalgado Ouédraogo, le plus grand établissement sanitaire de Ouagadougou, Robert Sangaré a confié avoir enregistré "10 morts et 127 blessés".

Le 16 septembre, des éléments de l’ex-garde prétorienne du président déchu Blaise Compaoré, ont fait intrusion en plein Conseil des ministres, retenu en otages le président Michel Kafando (73 ans) et son Premier ministre Isaac Zida (50 ans) et ont annoncé la prise du pouvoir par un "Conseil national pour la démocratie" (CND), avant de les relâcher.

Après le coup d’Etat, l’ex-garde présidentielle s’est retrouvée confronter à un rejet général de la société civile et partis alliés, syndicats et de l’état-major général des armées, contraignant cette unité, dissoute le 25 septembre en Conseil des ministres, à renoncer à sa prise du pouvoir.

DZO


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