Suite aux derniers événements intervenus dans notre pays et au regard des mauvais traitements infligés à la presse nationale durant la crise, par des éléments en uniformes relevant visiblement de l’ex-RSP, je voudrais, au nom du comité exécutif de la Fédération burkinabè de football, exprimer toute ma compassion et tout mon soutien aux organes qui ont subi des préjudices et qui ont vu leur mission d’informer menacée par la baïonnette et par le fusil. Les actes barbares perpétrés contre les média par ceux qui ont intenté un coup d’Etat militaire contre la Transition sont inadmissibles et constituent un réel danger pour notre jeune démocratie et pour la liberté d’expression et de pensée.
J’exhorte, par conséquent, la presse nationale à continuer courageusement sa lutte pour l’avènement d’une démocratie véritable dans notre pays. Je voudrais, par la même occasion, assurer l’ensemble de nos partenaires que la Fédération burkinabè de football qui œuvre inlassablement pour la paix et la concorde entre les hommes ne saurait cautionner quelque acte de violence que ce soit. Je prodigue donc tous mes encouragements à la presse nationale pour les efforts qu’elle déploie quotidiennement pour que notre pays renforce sa culture de la démocratie et du respect des peuples.
Enfin, au moment où semble s’éloigner le spectre de la crise, la FBF, à l’instar des autres associations nationales, reprend progressivement ses activités. Ainsi, dans le cadre de la prochaine journée FIFA, les Etalons séniors séjourneront en France dans les prochains jours pour y disputer un match amical contre le Mali. Les Etalons locaux engagés dans la même logique de préparation se rendront eux, au Maroc, où ils affronteront l’équipe nationale du Rwanda.
Vive la presse, vive la démocratie !
Le Président de la Fédération burkinabè de football
Le colonel Sita Sangaré
N.B : le surtitre et le titre sont du site