L’Institut géographique du Burkina (IGB) organise, du 23 au 25 avril 2013 à Ouagadougou, ses journées portes ouvertes, sous la présidence du ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports, Jean Bertin Ouédraogo. Il s’agit pour l’institut, à travers ses 72h, de mieux se faire connaître du public.
« Formation géographique et gestion des entités territoriales ». C’est sous ce thème que se tient du 23 au 25 avril 2013 à Ouagadougou, les journées portes ouvertes de l’Institut géographique du Burkina (IGB). Ces journées, a expliqué le directeur général de l’IGB, Claude Obin Tapsoba, vise à faire connaître les produits de l’IGB, montrer leur importance dans les différents secteurs (administration, santé, agriculture, éducation,…) et dans les activités des populations. Elles visent également à familiariser les autorités et les citoyens à l’usage de l’information géographique. Deuxième du genre, ces journées sont une aubaine pour mesurer le chemin parcouru et faire un constat sur les acquis enregistrés, a indiqué le ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports, Jean Bertin Ouédraogo. Il a aussi estimé que le choix du thème justifie « le fait qu’une entité territoriale est la synthèse d’éléments du milieu physique que sont le sol, les cours d’eau, le relief, la végétation avec les facteurs humains et socioéconomiques qui entretiennent entre eux, des relations spatiales, parfois complexes et dont la connaissance constitue un atout majeur pour leur administration ». A l’entendre, le gouvernement burkinabè développe de nombreuses initiatives pour fournir aux acteurs, des données fiables et récentes pour servir de base à la planification de leurs actions dans les différents secteurs stratégiques. Ces secteurs sont, entre autres, l’administration et l’aménagement du territoire, les infrastructures socio-économiques, les mines, la santé, l’éducation l’agriculture, l’eau et l’assainissement. Le ministre en charge des infrastructures a rappelé que dans ce cadre, des projets ont été lancés parmi lesquels, un projet d’une valeur d’un milliard cinq cents millions (1500 000 000) pour la mise à jour des cartes à échelle 1/200000 lancé en 2011. Il a également fait cas de la cartographie numérique au 1/50000 avec un financement du Japon pour la production des cartes topographiques au Nord et au Centre du Burkina Faso, lancée en 2012, pour un coût d’environ deux milliards six cents millions (2 600 000 000) de FCFA. Le ministre de l’Administration territoriale et de la sécurité, Jérôme Bougouma, parrain des journées portes ouvertes de l’IGB a, pour sa part, relevé l’importance de la structure pour l’administration du territoire. « Elle offre une vue synoptique des entités administratives et des phénomènes qui s’y développent et facilite la mise en place d’outils de prévention et de gestion des risques liés à la sécurité et les conflits fonciers », a-t-il affirmé. Administrer un territoire ou une entité géographique, a souligné M. Bougouma, revient à connaître les limites dans lesquelles peut s’exercer la souveraineté de cet Etat. « Pour cela, le gouvernement a pris l’engagement de faire de l’IGB, un organe capable de développer les outils et les instruments pour guider l’action du gouvernement dans sa quête de réponses adéquates aux attentes des populations », a-t-il martelé.
Pour mémoire, l’IGB a été créé en 1976 pour la réalisation de ses ambitions en matière de données géographiques.
Germaine TECKA
(Collaboratrice)
Sita KOUSSOUBE
(Stagiaire