Le ministère de la Santé a organisé les 18 et 19 avril 2013, à Ouagadougou, son premier Conseil d’administration de l’année, autour du « Bilan du plan d’action 2012 du ministère de la Santé ».
Parmi les événements qui ont marqué le plan d’action 2012 du ministère de la Santé, figure l’afflux massif de refugiés maliens au Burkina, suite à la crise que connaît ce pays ainsi que les revendications sociales des acteurs de la Santé. Au titre des réalisations de 2012, le ministre de la Santé, Léné Sebgo, a cité, entre autres, la mise en œuvre du système de santé par le lancement officiel du processus de transformation des (CSPS) des chefs-lieux de commune en Centres médicaux, la poursuite de la gratuité des soins prénatals. Il a également fait cas de la poursuite de la politique de subvention des accouchements et des Soins obstétricaux et néonatals d’urgence (SONU) et le recrutement des agents de santé de toutes catégories. Toujours au titre des réalisations de l’année écoulée, le ministre a annoncé « la construction de 27 maternités et de 22 dispensaires, l’acquisition de 6 088 219 traitements d’ACT et de 178 242 kits d’urgence pour la prise en charge du paludisme ». Toutefois, tous ces résultats n’ont pas été acquis sans difficulté. « Des insuffisances et des difficultés ont quelque peu mis à rude épreuve, l’exécution du programme annuelle 2012 », a souligné le premier responsable de la Santé. La faible disponibilité des intrants et produits de santé, l’insuffisance de capacité des acteurs et des structures dans la mise en œuvres des programmes de santé font partie des difficultés rencontrées. Le ministre Sebgo a évoqué l’insuffisance des ressources humaines et financières, sans oublier la lourdeur des procédures d’acquisition des produits de santé. Outre le thème principal, les participants au CASEM feront le bilan de la mise en œuvre des recommandations du CASEM 2012 et ceux des années antérieures. Ils échangeront sur l’utilisation des nouveaux outils de collecte et de traitement de l’information. Selon le directeur général de l’information et des statistiques sanitaires, Boureima Ouédraogo, la révision consiste à l’identification des besoins d’information, l’adaptation des supports de collecte, le développement d’une base de données, le renforcement des capacités…L’objectif visé est de disposer de l’information sanitaire en temps réel, d’harmoniser des outils de collecte, de disposer d’un entrepôt de données. Le CASEM a été une opportunité pour faire le point de ce qui a marché ou le contraire, a-t-il dit.