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Gouvernement burkinabè : Tourner sept fois la langue désormais
Publié le lundi 22 avril 2013   |  Burkina24


Activités
© aOuaga.com par AO
Activités gouvernementales : Le Premier Ministre Luc A Dolphe Tiao rencontre les patrons de la presse Privée
Jeudi 18 avril 2013 .Ouagadougou. Le Premier Ministre Luc A Dolphe Tiao à rencontré les partons de la presse Privée dans l`objectif de créer un comité technique pour recenser leurs préoccupations


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Le bras de fer Gouvernement-toubibs a penché en faveur … des populations. Mais le Premier ministre y a laissé des plumes et le porte-parole du gouvernement, la voix.

Les Burkinabè saufs de la bataille des éléphants

Les Burkinabè peuvent pousser un soupir de soulagement car assurément, la levée de cette grève de dix jours sauvera des vies et fera l’économie de souffrances inutiles. Bravo au gouvernement d’avoir reculé (parce que le Mercure de la semaine passée le lui a demandé) et bravo aux syndicats d’avoir mis du vin dans leur alcool qui montait vers 100°.

Mais il est temps de solder les comptes, surtout du côté du Premier ministre.

La rançon des déclarations hâtives

Sans conteste, le gouvernement sort de ce bras de fer les oreilles basses. Et il n’aura qu’à s’en prendre à son chef qui est allé vite en besogne en déclarant devant une Assemblée nationale un 4 avril 2013 qu’il ne reculera pas et ne pliera pas devant les revendications du syndicat.

Une position aussi tranchée ne pouvait que mener dans un cul-de-sac, surtout lorsqu’on sait maintenant que le gouvernement ne semble pas être allé au bout de ses investigations avant de sanctionner l’agent de santé. En plus, le SYNTSHA a eu l’idée de s’allier les faveurs de l’opinion en adoptant un style de grève qui ne crève pas la tirelire déjà trouée des malades.

A l’avenir donc, le Premier ministre ou tout membre du gouvernement devrait remuer sept fois la langue avant de sortir des propos qui les jetteront plus tard dans l’embarrassante boue du ridicule comme c’est le cas pour ce coup-ci (à moins que ce ne soit calculé).

Quel crédit accorder désormais aux positions fermes du gouvernement ?

Une situation qui permet d’émettre des doutes à l’avenir sur la crédibilité des sorties, promesses et décisions du gouvernement et de son chef.

En l’espace d’un mois, le Premier ministre a subi deux rebuffades cinglantes (Université de Ouaga et affaire Nonguebzanga Kaboré). Les prochaines poseront, plus que des interrogations sur sa crédibilité, des questions sur sa légitimité et sa capacité à diriger l’organe exécutif du Burkina.

La Rédaction

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