Le chef de file de l’opposition de la 5e législature a rencontré les responsables des partis politiques de l’opposition, le 17 avril 2013 à Ouagadougou, pour une prise de contact. A l’occasion, Zéphirin Diabré, président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) a appelé les partis politiques de l’opposition à se battre pour le changement. Il a également salué et félicité Me Bénéwendé Sankara, chef de file de l’opposition de la 4e législature pour tout le travail abattu.
« Le chef de file de l’opposition a pour rôle d’être le porte-parole attitré de l’opposition politique ». C’est à ce rôle que s’attellera désormais Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition de la 5e législature au Burkina Faso et président du parti de l’Union pour le progrès et le changement (UPC). Pour pouvoir mener à bien cette mission, il a rencontré les responsables des partis politiques de l’opposition le 17 avril dernier à Ouagadougou pour une prise de contact. La cérémonie s’est voulue une occasion pour le CFOP sortant de féliciter le nouveau. Pour lui, cette rencontre se veut une entrée en fonction officielle de Zéphirin Diabré dont le parti, l’UPC, a été le parti de l’opposition qui a eu le plus de députés à l’issue des élections couplées du 2 décembre 2012. A son tour, Zéphirin Diabré a également salué et félicité l’action de Me Bénéwendé Sankara qui, selon lui, a contribué à jeter les bases d’une organisation qualitative de l’opposition au Burkina Faso. « Nous allons nous atteler à améliorer ce qui a été déjà fait et à faire ce qui n’a pas encore été fait », a déclaré M. Diabré. Pour ce faire, l’UPC, son parti, ne marchandera pas, de son avis, sa solidarité à l’égard des autres partis de l’opposition et fera de son mieux pour entretenir avec eux, des relations de travail. Aussi Zéphirin Diabré a-t-il accepté avec humilité et détermination d’être le CFOP.
Pour le CFOP, il appartient aux partis politiques de l’opposition de faire en sorte que le peuple burkinabè change d’opinion à leur endroit. Et pour y arriver, il a égrené quelques chantiers urgents à mettre en œuvre. Au nombre de ces chantiers, déterminer la place réelle qu’occupe l’opposition au Burkina Faso, son rôle. « C’est qui le chef de file de la majoritée », « A qui le CFOP est censé s’adresser ? », sont entre autres des interrogations auxquelles le président de l’UPC aimerait que des réponses soient trouvées. Un autre chantier est l’implantation et l’élargissement de la base sociopolitique de l’opposition. Pour y arriver, il a proposé aux partis politiques de l’opposition de mettre leurs moyens ensemble. Il faudrait, selon lui, que l’opposition ait aussi un programme alternatif minimal, que la question du financement des activités de l’opposition soit débattue. Aussi appelle-t-il tous les partis d’opposition à la vigilance quant à la question de l’article 37 et à la mise en place du Sénat dont il ne voit pas l’utilité surtout dans un contexte de pauvreté et de vie chère comme celui dans lequel vit le Burkina Faso. « L’opposition doit être en alerte sur le sujet », a-t-il souligné avant de mentionner toute sa disponibilité au service de l’opposition burkinabè.
