La Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) et la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) ont organisé, du 17 au 19 avril 2013 à Ouagadougou, un séminaire d’information et de sensibilisation sur les prescriptions des actes médicaux. Objectif : mieux se connaître et échanger sur les dispositions législatives et règlementaires régissant la prise en charge des victimes d’accidents de travail et des maladies professionnelles. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale (MFPTSS), Vincent Zakané.
La Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) et la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) veulent mieux se connaître et échanger sur les dispositions législatives et règlementaires régissant la prise en charge des victimes des risques professionnels. C’est l’objectif visé à travers l’organisation de ce séminaire d’information et d’échanges qui a eu lieu du 17 au 19 avril 2013 à Ouagadougou. Durant ces trois jours, les participants ont mis tout en œuvre pour harmoniser des pratiques telles la délivrance des certificats médicaux, l’estimation des séquelles ou incapacités partielles et/ou permanentes, le remplissage des formulaires de la CNSS et de la CARFO. Selon le ministre de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale (MFPTSS), Vincent Zakané, cette rencontre a permis aux participants d’échanger sur la réglementation applicable en matière de prescriptions des actes médicaux en ce qui concerne les accidents de travail et les maladies professionnelles. Aussi, les différents acteurs ont appréhendé les difficultés que soulève parfois la question de la prise en charge des accidents de travail et des maladies professionnelles.
Etudier au quotidien chaque déclaration d’accident
Vincent Zakané a, par ailleurs, exhorté les acteurs de la sécurité sociale à étudier au quotidien chaque déclaration d’accidents de travail ou de maladies, faite par les employeurs, afin de garantir une meilleure prise en charge. Il a, pour cela, invité à « une action concertée entre les organisations prestataires et les médecins ». Quant à la directrice générale de la CNSS, Somkinda Traoré/ Ouédraogo, elle a relevé plusieurs difficultés liées à la prise en charge des victimes d’accidents de travail, notamment lorsque le certificat médical n’est pas bien établi ou lorsque la description de la pathologie observée ne correspond pas aux incapacités partielles et/ ou permanentes décrites. Ces erreurs causent, selon elle, énormément de problèmes aux médecins traitants. Elle a, pour ce faire, émis le vœu qu’une harmonisation de la prise en charge des victimes soit faite afin de faciliter la bonne gestion et la transparence au sein de la CNSS. Toute chose qui permettra d’« éviter tous les quiproquos qui font croire que la CNSS s’enrichit sur le dos des travailleurs ».
En rappel, la CNSS et la CARFO sont deux établissements publics de prévoyance sociale du Burkina Faso. Elles assurent la gestion de la sécurité sociale obligatoire au profit des fonctionnaires et des travailleurs salariés. Leur mission fondamentale est de servir des prestations sociales aux assurés sociaux.