Les membres du comité de pilotage du Projet d’amélioration de la productivité agricole et de la sécurité alimentaire (PAPSA) ont tenu, le 16 septembre 2015 à Koudougou, la première session de 2015 dudit comité. Une session qui avait pour but d’examiner et d’adopter le compte rendu de la 2e session de 2014, de présenter le rapport d’activités (physique, financier, passation de marché), du Plan de travail et du budget annuel (PTBA) 2015 au 30 juin.
La mise en œuvre du Projet d’amélioration de la productivité agricole et de la sécurité alimentaire (PAPSA) connaît des résultats satisfaisants selon une mission conjointe Etat-Banque mondiale en mars-avril 2015. C’est ce qu’a signifié le chargé de mission au secrétariat général du ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques de l’assainissement et de la sécurité alimentaire, Mamadou Coulibaly, qui a présidé, le 16 septembre 2015, l’ouverture des travaux de la 1ère session de 2015 du comité de pilotage dudit projet. En effet, le PAPSA a pour objectif d’améliorer la capacité des petits producteurs à accroître les productions vivrières et à assurer une plus grande disponibilité de ces produits sur le marché durant toute l’année. Aussi, le PAPSA s’est fixé pour objectifs spécifiques d’améliorer le transfert de technologies agricoles et leur vulgarisation afin d’améliorer la productivité et accroitre la production alimentaire, de renforcer les capacités des acteurs à gérer la variabilité des différents produits vivriers au niveau local et national à travers un plus grand stockage et l’accès au crédit sous le système de warrantage et enfin accroître l’efficacité des prestataires de services publics et privés impliqués dans la mise en œuvre du projet. D’un coût total de 37 milliards 948 millions 420 000 FCFA sur financement tripartite grâce à un accord de dons IDA et GAFSP et de la contribution de l’Etat burkinabè, le PAPSA couvre la période 2014-2018. Les résultats attendus dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet sont d’atteindre 750 000 bénéficiaires directs dont 40% de femmes et 10% de jeunes, produire au moins 540 tonnes de poissons dans des zones ciblées, atteindre au moins 5 742 229 tonnes de productions vivrières dans la zone du projet… Le PAPSA s’exécute à travers trois composantes que sont l’amélioration de la production vivrière, l’amélioration de la disponibilité des produits alimentaires, le développement institutionnel et le renforcement de capacité. Il couvre l’ensemble des treize régions du Burkina Faso pour ce qui concerne le financement IDA, mais se limite aux régions du Sahel, du Centre-sud et du Centre-est pour le financement GAFSP.
Dans le cadre de la mise en œuvre du PAPSA, les activités inscrites dans le Plan de travail et du budget annuel (PTBA) se résument dans les différents domaines comme suit : en matière de productions végétales il s’est agi de mettre en œuvre les activités relatives à l’appui à l’adoption des technologies telles que l’acquisition d’intrants agricoles et les aménagements agricoles. En matière de productions animales il s’est agi de l’appui à l’adoption des technologies pour la production de volaille, l’acquisition d’intrants tels que les vaccins, les déparasitant, la production de porcs et l’insémination artificielle. Pour ce qui concerne les productions forestières, fauniques et halieutiques, les activités ont concerné la récupération des terres dégradées aux alentours des aires protégées, la mise en œuvre des plans d’aménagement, la promotion des produits forestiers non ligneux, la promotion de la pisciculture moderne et de la pêche. En organisant la première session du comité de pilotage qui est le premier du financement additionnel du PAPSA dont les accords de dons ont été signés le 1er juillet 2015, les membres du comité ont été appelés à faire le point exhaustif des acquis engrangés.
Pour le représentant du président du comité de pilotage, Mamadou Coulibaly, la mise en œuvre du PAPSA au cours du premier semestre 2015 s’est poursuivie dans la même logique de contribuer aux résultats des différents axes. Aussi, la tenue de la session permettra aux participants d’apporter leurs contributions aux orientations à donner au PAPSA pour des résultats toujours meilleurs au profit des producteurs.
Avant de déclarer ouverts les travaux de la session, le représentant du président du comité a salué l’équipe du projet dont la coordinatrice est Marie Gisèle Tapsoba pour l’innovation apportée dans cette phase. Il a en outre estimé que l’organisation des comités régionaux de coordination est une action appréciable en ce sens que ces cadres de concertation statutaires permettent l’harmonisation, la consolidation et le partage des données sur tous les investissements du projet dans les régions.
François KABORE