Le mythe du camp Naaba Koom reste entier. Trois jours après l’assaut victorieux des forces armées « loyalistes » sur le bastion du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), situé à côté du palais présidentiel de Kosyam, le site était toujours zone interdite, y compris pour les journalistes.
Cette opacité, que l’état-major de l’armée burkinabé explique par des mesures de sécurité, le camp n’ayant pas encore été totalement déminé, nourrit les spéculations. Plusieurs Burkinabè, parmi lesquels des responsables politiques, ont reçu ces derniers jours des « alertes » sur leur téléphone : des SMS signés « RSP-Infos », qui font état de plusieurs dizaines de morts parmi les éléments retranchés à Naaba Koom. L’assaut a-t-il abouti à un bain de sang ? Les autorités le nient. Selon l’état-major, le bilan est de « zéro mort, zéro blessé ».
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