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Le président Kafando plaide pour la liberté et la démocratie, à la tribune de l’ONU
Publié le samedi 3 octobre 2015  |  Agence de Presse Africaine
Burkina
© aOuaga.com par A.O
Burkina : la transition de nouveau en marche
Mercredi 23 septembre 2015. Ouagadougou. Salle des banquets de Ouaga 2000. Le haut comité des chefs d`Etat de la communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO) a officiellement remis en marche la transition au cours d`une cérémonie solennelle à laquelle ont assisté le président de la transition, Michel Kafando, et tout le gouvernement




Ouagadougou (Burkina) - Le président de la Transition au Burkina Faso, Michel Kafando, a plaidé vendredi lors de son discours à la 70e Assemblée générale des Nations Unies, pour la liberté et la démocratie partout dans le monde.


Dans l'extrait de son discours parvenu à APA, Michel Kafando a d'abord salué le courage du peuple burkinabè qui s'est toujours illustré par sa bravoure face à l'injustice.

"Parce que la Transition que je dirige est le fruit de l'insurrection populaire d'octobre 2014 pour dire +Non+ à l'arbitraire, au népotisme et à l'injustice d'un régime anti-démocratique, je suis venu plaider pour la liberté et la démocratie", a-t-il déclaré.

Le chef de l'Etat burkinabè dit vouloir exalter la liberté tout court. "Pour en avoir été privé récemment, j'en mesure désormais le prix", a-t-il souligné évoquant sa récente prise en otage par des soldats de l'ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP).

"Devant cette Assemblée, je suis venu saluer la démocratie devenue aujourd'hui un canon universel sauf au Burkina Faso où des prétoriens d'un autre âge, ramant à contre-courant de l'histoire ont tenté de la confisquer pour assouvir leurs ambitions sordides", a martelé le président Kafando, avant de rappeler que le 16 septembre dernier, son pays le Burkina Faso était victime d'un coup d'Etat "ignoble perpétré par des officiers à la solde de politiciens revanchards".
Selon lui, c'était sans compter avec le peuple burkinabè.

"La riposte nationale et populaire a été spontanée pour barrer la route à ses aventuriers-là'', a relevé Michel Kafando qui a poursuivi : "mais hélas, au prix de pertes en vies humaines et de nombreux blessés".

Le président Michel Kafando s'est envolé, jeudi à New York pour prendre part à la 70 session ordinaire de l'AG des Nations unies, au moment où le Burkina Faso vient de traverser une crise consécutive à un putsch manqué, deux semaines plus tôt.


ALK/od
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