Conséquences du putsch du 17 septembre 2015 sur les activités commerciales : « Plus de 100 milliards FCFA perdus et des marchandises avariées dont la valeur est de 10 milliards FCFA », Roch Donatien Nagalo du SYNAT-COM-B

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Politique

Publié le samedi 3 octobre 2015 | Le Quotidien

© aOuaga.com par A.O
Le Syndicat national des commerçants du Burkina (SYNAT-COM.B) organise, du 9 au 10 juillet 2015 à Ouagadougou, un congrès national sur le thème "Quel avenir pour le commerce au Burkina ?". Photo : Roch Donatien Nagalo, secrétaire général du SYNAT-COM.B

Suite au putsch manqué du 17 septembre 2015, les membres du Syndicat national des commerçants du Burkina ont organisé une conférence de presse pour donner leur lecture de la situation nationale. Les membres du SYNAT-COM-B ont condamné le putsch et ont fait savoir qu’en plus des pertes en vie humaine qu’ils ont déplorées, les pertes économiques sont considérables. « Plus d’une centaine de milliards FCFA et des pertes de marchandises non récupérables d’une valeur de 10 milliards FCFA, ont été engrangées », a indiqué le président du SYNAT-COM-B.
Le putsch du 17 septembre 2015 n’a épargné en termes de répercussions aucun maillon de la vie nationale. Les commerçants ont été touchés par les conséquences du coup d’Etat. C’est ce qu’a laissé entendre les membres du syndicat national des commerçants du Burkina (SYNAT-COM-B) au cours d’une conférence de presse organisée le 2 octobre 2015 à Ouagadougou. Roch Donatien Nagalo a expliqué que sur l’ensemble des 105 marchés et yaars que compte la capitale, plus de 100 milliards FCFA perdus en plus de 10 milliards de FCFA représentant la valeur pécuniaire des marchandises irrécupérables. Il a indiqué que le gouvernement devrait prendre des mesures afin de pouvoir relancer le commerce dans un climat de confiance des partenaires et des investisseurs étrangers. Le président du SYNAT-COM-B a salué la mobilisation et la résistance générale particulièrement celle des commerçants qui a permis l’échec du coup d’Etat perpétré par le général de brigade Gilbert Diendéré le 17 septembre 2015. « Nos remerciements vont à l’endroit de nos camarades SYNAT-COM-B de toutes les régions qui ont respecté le mot d’ordre de grève lancé par l’Unité d’action syndicale, des organisations de la société civile et des partis politiques », a-t-il poursuivi. Il a mentionné la contribution des chefs coutumiers notamment celle du Mogho Naaba qui a entrainé le dénouement heureux de la crise et ce, sans effusion de sang. Cela a été également possible grâce à l’engagement, à la détermination et au professionnalisme des hommes de rang de l’armée nationale, a rappelé le président du SYNAT-COM-B. Le président du SYNAT-COM-B a déclaré que leur structure a prôné le dépôt des armes par les putschistes afin d’éviter que l’économie nationale ne prenne un coup. « Nous aimons les putschistes en tant que nos frères, mais nous condamnons les actes que ceux-ci ont posé », a renchéri Roch Donatien Nagalo. Quant au secrétaire général de l’Organisation nationale des syndicats libre (ONSL), Paul Kaboré, il a déploré le fait que pendant le coup d’Etat certains commerçants ont voulu tirer profit en favorisant l’augmentation du prix des marchandises. « Ce sont des commerçants véreux parce que dans tous les secteurs d’activités, il y a des brebis galeuses », a-t-il dit. Il a félicité l’ensemble des commerçants qui ont su rester souder pour faire échouer le coup d’Etat1
Le putsch du 17 septembre 2015 n’a épargné en termes de répercussions aucun maillon de la vie nationale. Les commerçants ont été touchés par les conséquences du coup d’Etat. C’est ce qu’a laissé entendre les membres du syndicat national des commerçants du Burkina (SYNAT-COM-B) au cours d’une conférence de presse organisée le 2 octobre 2015 à Ouagadougou. Roch Donatien Nagalo a expliqué que sur l’ensemble des 105 marchés et yaars que compte la capitale, plus de 100 milliards FCFA perdus en plus de 10 milliards de FCFA représentant la valeur pécuniaire des marchandises irrécupérables. Il a indiqué que le gouvernement devrait prendre des mesures afin de pouvoir relancer le commerce dans un climat de confiance des partenaires et des investisseurs étrangers. Le président du SYNAT-COM-B a salué la mobilisation et la résistance générale particulièrement celle des commerçants qui a permis l’échec du coup d’Etat perpétré par le général de brigade Gilbert Diendéré le 17 septembre 2015. « Nos remerciements vont à l’endroit de nos camarades SYNAT-COM-B de toutes les régions qui ont respecté le mot d’ordre de grève lancé par l’Unité d’action syndicale, des organisations de la société civile et des partis politiques », a-t-il poursuivi. Il a mentionné la contribution des chefs coutumiers notamment celle du Mogho Naaba qui a entrainé le dénouement heureux de la crise et ce, sans effusion de sang. Cela a été également possible grâce à l’engagement, à la détermination et au professionnalisme des hommes de rang de l’armée nationale, a rappelé le président du SYNAT-COM-B. Le président du SYNAT-COM-B a déclaré que leur structure a prôné le dépôt des armes par les putschistes afin d’éviter que l’économie nationale ne prenne un coup. « Nous aimons les putschistes en tant que nos frères, mais nous condamnons les actes que ceux-ci ont posé », a renchéri Roch Donatien Nagalo. Quant au secrétaire général de l’Organisation nationale des syndicats libre (ONSL), Paul Kaboré, il a déploré le fait que pendant le coup d’Etat certains commerçants ont voulu tirer profit en favorisant l’augmentation du prix des marchandises. « Ce sont des commerçants véreux parce que dans tous les secteurs d’activités, il y a des brebis galeuses », a-t-il dit. Il a félicité l’ensemble des commerçants qui ont su rester souder pour faire échouer le coup d’Etat1