Après avoir été entendu par la gendarmerie nationale dans le cadre de l’enquête sur le putsch manqué, Mohamadoune Djeri Maiga le vice-président du MNLA a été relâché dans la nuit, selon des sources sécuritaires.
L’homme avait été interpellé à l’aéroport de Ouagadougou alors qu’il se rendait au Mali. « Je me trouvais dans le salon d’honneur de l’aéroport quand des gendarmes sont venus me trouver. Ils m’ont emmené dans un autre salon de l’aéroport. Deux colonels et des enquêteurs sont arrivés. Ils m’ont posé des questions en rapport avec le fait que des forces extérieures auraient tenté de prêter main forte aux putschistes », explique t-il à Jeune Afrique.
Il a nié toute implication dans la tentative de putsch : « Ce sont des allégations infondées. La preuve, c’est qu’aucun membre de nos familles n’est sorti du pays. Nous sommes cinq ou six dirigeants de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) à vivre à Ouagadougou, et aucun d’entre nous n’a envoyé ses proches dans un autre pays. Nous ne souhaitons aucun malheur au Burkina, car le Burkina nous a accueillis quand personne ne voulait de nous ».