La Chef observateur de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne au Burkina Faso (MOE UE), Mme Cécile Kashetu KYENGE, membre du Parlement européen arrivera lundi 5 octobre à Ouagadougou. Elle rejoindra ainsi l’équipe cadre de huit analystes déployée, depuis le 5 septembre 2015, dans la capitale burkinabè.
Dès le 6 octobre, Mme KYENGE rendra visite aux autorités de la Transition, à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), aux différents candidats en lice, aux partis politiques ainsi qu’aux représentants de la société civile burkinabè et des médias.
Avant de se rendre à Ouagadougou, la Chef observateur, Mme KYENGE, a déclaré : « Cette Mission d’observation est une contribution supplémentaire de l’UE pour accompagner et soutenir jusqu’à son terme le processus de transition engagé avec enthousiasme, conviction et fermeté par les citoyens burkinabè »
L’Union européenne a déployé une mission d’observation électorale au Burkina Faso suite à l’invitation du Gouvernement burkinabè, afin d’observer l’élection présidentielle et les élections législatives prévues le 11 octobre et dont la nouvelle date doit être annoncée prochainement.
La Mission opère en toute indépendance, de manière neutre. Son mandat est d’observer et d’analyser l’ensemble du processus électoral afin d’en réaliser une évaluation détaillée, impartiale et objective. Cette analyse fait référence non seulement à la législation nationale mais aussi aux normes et obligations nationales et internationales souscrites par le Burkina Faso en matière d’élections démocratiques.
Cécile Kashetu KYENGE, de nationalité italienne, est membre du Parlement européen et membre de la Délégation pour les relations avec le Parlement panafricain. Originaire de la République démocratique du Congo, elle est arrivée en Italie en 1983 où elle a obtenu une maîtrise en médecine et chirurgie et puis une spécialisation en ophtalmologie. Engagée depuis longtemps sur les questions de migration, d’intégration et de lutte contre le racisme, elle a été élue au Parlement italien en 2013, avant d’être nommée ministre pour l’intégration, poste qu’elle a occupé jusqu’en 2014.