Le cinquantenaire de l’école primaire publique de Boussera dans la province du Poni a été célébré le 30 mars 2013. La commémoration de ce demi siècle de vie a été placée sous la promotion de l’éducation des filles. Ce fut l’occasion pour magnifier les enseignants qui ont eu à intervenir dans cette école et qui se sont illustrés par leur abnégation au travail.
Les populations de Boussera ont marqué d’une pierre blanche les 50 ans de vie de l’école de cette localité. Ce fut une occasion pour les fils et filles de la localité de se retrouver et de réfléchir sur les problèmes de cette institution scolaire qui fête son jubilé d’or et qui, somme toute, a donné l’éducation de base à nombre d’entre eux. A commencer par les quatre parrains de l’évènement. Selon le haut- commissaire du Poni qui a présidé la cérémonie, Mme Koné/Diblo Juliette, Mme Sawadogo/Kanyala Louise M. Somé Koumbou et M. Hien Mipro sont en effet les parrains qui sont tous passés par cette école et qui monnayent actuellement ce savoir à Ouagadougou, Bobo et Accra à l’image de bien d’autres frères devenus fonctionnaires. Preuve que l’école a fait ses preuves. C’est donc à l’unisson qu’ils ont opté de vaincre une des difficultés les plus saillantes, notamment celle liée à la faible scolarisation des filles. Ils envisagent la possibilité d’une scolarisation massive des filles qui prendra en compte les indicateurs de qualité. « Au nom du collège des co-parrains, je m’engage aux côtés des autres acteurs de l’éducation à œuvrer pour le succès de nos filles à l’école », a dit Diblo Eric, porte-parole des parrains. Il faut dire donc qu’à ce cinquantenaire, les festivités ont côtoyé les réflexions. C’est ainsi que des acquis et des insuffisances de l’école ont été relevés. Pour Mipro Hien, le représentant des anciens élèves et aujourd’hui enseignant à l’université polytechnique de Bobo-Dioulasso, les acquis sont nombreux ; et au nombre d’eux, on peut compter le meilleur rapprochement de l’enseignant de l’encadrement pédagogique. Une circonscription d’éducation de base a été en effet érigée au chef-lieu de la commune. « L’encadreur pédagogique ne vient plus de Banfora, de Gaoua ni de gbomblora », a dit M. Hien. Dans la même lancée, le haut- commissaire a indiqué que le village de Palé Welté Issa avait favorisé des mutations. De nos jours, c’est environ 2 900 élèves qui sont passés par cette école qui compte une quarantaine de promotion après la première qui comptait 65 élèves. Pour susciter un meilleur rayonnement de l’école, les enseignants qui ont inscrit leur nom sur le registre de l’école et qui se sont illustrés par leur travail ont eu droit à des attestations de reconnaissance.
