L’Union des associations de commerçants du Burkina a manifesté son satisfecit à l’armée burkinabè pour l’esprit pacifique qu’elle a développé afin de sortir le pays de l’impasse. C’était lors d’une rencontre avec la presse, le 27 septembre 2015 à Ouagadougou.
L’Union des associations de commerçants du Burkina (UACB) salue la manière dont les négociations se sont menées pour sortir le Burkina Faso de la crise. Son président, El hadj Harouna Nana, l’a fait savoir à la presse le dimanche 27 septembre 2015. Il a traduit ses remerciements au chef d’état-major général des armées qui a su prioriser le dialogue en lieu et place d’un affrontement entre les putschistes et l’armée loyaliste. « Le chef d’état-major des armées avec les prérogatives que lui confèrent ses fonctions pouvait décider de faire parler les armes pour arrêter les commanditaires du putsch. Cependant, il a vu que cela n’a aucun intérêt pour le peuple », a-t-il ajouté.
Pour lui, les officiers de l’armée, pour contribuer à restaurer la paix dans le pays, ont entamé des discussions avec les soldats du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) chez le Moogho Naaba. Pour le président, au regard de l’autorité que représente le Moogho Naaba, ce dernier a prié pour le pays et apporté sa bénédiction aux différentes parties afin d’éradiquer tout esprit de conflit dans leurs cœurs. «Nous admirons donc cette démarche d’apaisement du chef d’état-major. C’est la raison pour laquelle, l’association et l’ensemble des commerçants du Burkina réitèrent leur satisfaction et manifestent leur admiration au chef d’état-major et aux forces armées », a-t-il poursuivi.
L’UACB apporte son soutien moral aux orphelins, notamment ceux qui ont perdu leurs parents dans cette crise qui a secoué le pays. « Puisse Dieu rétablir les malades et que les âmes des victimes reposent en paix. Qu’il affermisse les cœurs des parents de victimes », a ajouté El hadj Nana.
Les membres de l’Union pensent que c’est par la volonté et la contribution de toutes les classes que le pays a retrouvé la paix. Ils déplorent cependant cette situation qui a porté un coup au commerce.
Bernadette DEMBELE
(stagiaire)