 |
NEWS |
© aOuaga.com par A.O
Conseil constitutionnel : le nouvel ambassadeur de France au Burkina reçu en audience Mercredi 16 octobre 2013. Ouagadougou. Le président du Conseil constitutionnel, Albert Dé Millogo, a reçu en audience le nouvel ambassadeur de France au Burkina, Gilles Thibault. Photo : Gilles Thibault, nouvel ambassadeur de France au Burkina |
La France "salue" l’arrestation jeudi du général Gilbert Diendéré qui a mené le coup d’Etat avorté au Burkina, a réagi son ambassadeur à Ouagadougou Gilles Thibault, qui promet d’être "aux côtés" des autorités de la transition pour l’organisation de la présidentielle "dans les plus brefs délais".
L'ambassadeur de France au Burkina Faso, Gilles Thibault (photo d'archives)
"La France salue l’arrestation du (général Gilbert) Diendéré (et) rend hommage aux forces de défense et de sécurité" burkinabè, a réagi jeudi en fin de journée l’ambassadeur sur Twitter, après la remise de l’ex-chef putschiste aux autorités de la transition deux jours après qu’il s’est retranché à la représentation diplomatique du Vatican à Ouagadougou.
Les Forces armées nationales (FAN) burkinabè, ont lancé mardi un assaut sur le camp Naaba Koom (Sud de Ouagadougou) du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), auteur d’un putsch perpétré le 16 septembre qui s’est soldé par un échec face à un "rejet" du mouvement syndical, la société civile et l’état-major général entre autres.
"La justice va suivre son cours" et "la France sera aux côtés du président de la transition Michel Kafando, pour organiser des élections dans les plus brefs délais", a assuré le diplomate.
Le RSP, ex-garde prétorienne du président déchu Blaise Compaoré (1987-2014) à l’origine du coup d’Etat, reproche aux institutions de la transition, d’avoir déclarés "inéligibles" des candidats de l’ex-coalition au pouvoir, à l’élection présidentielle qui était fixé au 11 octobre avec des législatives.
"Une page se tourne pour l’histoire du Burkina", estime l’ambassadeur Gilles Thibault.
Le Centre hospitalier universitaire (CHU) Yalgado Ouédraogo, le plus grand établissement sanitaire du pays, dit avoir enregistré "10 (civils) morts et 127 (autres) blessés" lors de la semaine du putsch.
Le RSP créé en 1995 sous Blaise Compaoré et qui comptait 1.300 hommes, a été dissous vendredi par le premier Conseil des ministres d’après-putsch.
HZO
| Nos réseaux sociaux |
|
Tous les articles d'actualités
