Des négociations sont toujours en cours au Burkina Faso pour statuer sur le cas du général Gilbert Diendéré qui s’est réfugié à l’ambassade du Vatican après la défaite des éléments de l’ex-Régiment de la sécurité présidentielle (RSP), à l’origine du coup d’Etat du 17 septembre.
Que vont faire les autorités burkinabè du général Gilbert Diendéré, cerveau du coup d’Etat du 17 septembre ? Pour le moment, rien ne filtre encore. Les négociations sont toujours en cours pour statuer sur son cas. En attendant, il est toujours réfugié à l’ambassade du Vatican, après que l’armée ait vaincu les éléments de l’ex-Régiment de sécurité de la présidentielle (RSP), à l’origine du putsch, qui refusaient de déposer les armes. La situation est désormais sous le contrôle des autorités de Transition. L’armée a en effet repris, mardi dans la soirée, le palais présidentiel de Kosyam et le camp Naaba-Koom II, où étaient retranchés des officiers de l’ex-RSP.
Dans un communiqué publié mercredi, le gouvernement de la Transition a une fois de plus félicité « le peuple burkinabè pour sa mobilisation sans faille depuis le début de cette crise, ainsi que les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pour leur professionnalisme et comportement républicain ». Toujours selon le communiqué, « conformément à l’engagement pris, sur instruction du gouvernement, les Forces de Défense et de Sécurité passent actuellement au peigne fin le Camp Naaba Koom en vue de dresser un bilan exhaustif des opérations militaires ».
Le Gouvernement a également demandé « à la population de faire preuve de patience et de lui faire confiance pour lui communiquer, dans les meilleurs délais, les informations relatives à ce bilan ». Il confirme notamment que « le général Gilbert Diendéré est retranché dans une représentation diplomatique. Des négociations sont en cours pour sa remise aux autorités de la Transition ». Le gouvernement de la Transition a aussi réitéré son appel « à la tolérance et au bon accueil de nos frères de l’ex-RSP. Il lance encore un appel au renforcement de la réconciliation et de l’unité nationale ».
En attendant, la vie reprend peu à peu son cours au pays des hommes intègres. Les Burkinabè peuvent désormais souffler même si les nombreuses questions qu’ils se posent encore concernant le sort des putschistes et les futures élections restent sans réponses.