Le coup d’Etat avorté du Général Gilbert Diendéré et compagnie a créé une psychose d’instabilité politique ayant eu des répercussions dans le secteur économique au Burkina Faso, apprend-on dans le milieu des affaires à Ouagadougou.
En dehors du manque à gagner d'environ 50 milliards de FCFA au niveau des finances publiques, il y a le report sine die de plusieurs rencontres économiques importantes
Ainsi en est-il des Journées de promotion minière (Promin 2015) qui devraient attirer de nombreux investisseurs. Prévues d'abord en 2014, elles avaient été reportées pour cause de fièvre Ebola dans la sous région.
La 11-ème édition du Salon international du tourisme et de l'hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) et le Salon des Banques de l'UEMOA ne se tiendront également pas en septembre comme prévu.
Le putsch manqué a en outre entraîné un ralentissement de la production dans les secteurs d'activités, avec des conséquences directes de moins 0,3% de croissance sur les finances publiques.
A l'évidence, le Burkina Faso devra déployer plus d'efforts en vue de rassurer les potentiels investisseurs, quelques mois après le lancement de l'Agence pour la promotion des investissements (API-BF).
Le taux de croissance qui était projeté à 7% en 2016 devrait être revu à la baisse par le Fonds monétaire international (FMI).
TT/cat/APA